Auteur: al djazaïri
Date: 2001-05-12 15:43:28
En écrivant sur le droit chez les Berbères, je n'ai fait que répondre à une personne qui prétendait que les Arabes n'avaient pas de droit. C'est bien pourtant par le mot arabe "Qanoun" que les Kabyles désignent leur droit coutumier (même si dans d'autres contrées berbérophones on utilise un mot berbère, le fait est que les kabyles ont opté pour le terme arabe).
Je n'ai pas écrit que Aït Ahmed (je pense que c'est lui que vous désignez par "Dalhou", était un vendu.
Enfin je pense les choses suivantes, ce sui n'implique aucune animosité envers les berbérophones : Tamazight n'a jamais existé (j'ai eu beau compulser des livres d'histoire aussi bien publiés en Algérie, qu'en france ou en Angleterre, je n'en ai pas trouvé trace : le royaume de massinissa dans sa plus grande extension ne portait pas ce nom).; les Berbères n'ont jamais eu une écriture standard et diffusée sur l'intégralité de ce que vous appelez "Tamazgha". Tifinagh, dérivée du Libyque ne possède ni cette standardisation, ni cette extension puisque seuls les Touareg jusqu'à une époque récente la connaissaient. On est d'ailleurs confondu par l'étymologie de ce mot propsé par quelqu'un sur ce forum : "notre trouvaille" !!! Sacrée trouvaille en effet.
De même je défie un interlocuteur de parle sérieusement d'arabe algérien" comme d'une réalité linguistique unifiée aussi bien au niveau syntaxique que lexical. Le fait qu'il y ait éventuellement beaucoup de mots berbères (ou français ou espagnols comme en Oranie n'a aucune espèce d'intérêt).
Enfin toutes les langues ont une grammaire, ça va de soit, mais les 1ers travaux sur la grammaire du berbère ont été l'oeuvre des savants Français, en particulier des missionnaires, et certainement pas des élites berbérophones. Les seules traces écrites en berbère d'une certaine importance en quantité sont celles qui ont été rédigées avec l'alphabet arabe et ceci depuis l'arrivée de cet alphabet au Maghreb. Les inscriptions libyques sont certes bien plus anciennes mais leur caractère même d'inscriptions monumentales, quelque soit l'état d'avancement de leur déchiffrement, en restrein l'intérêt. Ceci est vrai pour toutes les inscriptions monumentales anciennes (telles celles du Yemen antique par exemple).
Enfin la nuit ne peut cacher le jour : l'une succède à l'autre et vice-versa jusqu'à la fin des temps.
|
|