Auteur: Olivier Fougerat
Date: 2009-06-25 21:42:40
Nous sommes le 25 juin 2009. C'est tout à fait par hasard que je tombe sur cette polémique de décembre 2001 soulevée par ma lettre que Qantara avait eu l'audace de publier en ouverture de son numéro 41 (avec mon accord). À vrai dire je n'ai jamais reçu le moindre écho à cet "article", pas plus du reste qu'à celui publié l'année suivante où je demandais une définition du "monde arabe". J'en conclus à l'époque qu'il n'y avait pas de combat, faute de combattant, et renonçais à perdre mon temps à écrire dans le vent.
Bref, en reproduisant mon texte J. Sobieski en a élargi la diffusion, et je l'en remercie.
Quant aux propos de la personne qui se cache derrière le pseudo SaintJust (mon nom à moi est bien le mien), je ne ferai pas de commentaire sur les termes injurieux qu'il utilise vis-à-vis de J. Sobieski car je pense qu'il se discrédite lui-même auprès des lecteurs. Par contre je lui conseillerais de prendre un peu de distance avec les choses. Son manque d'humour me perturbe, cet homme ne doit pas être heureux dans la vie. Quant à juger mon article sur seulement deux noms cités, Ernest Renan et Joseph de Maistre, qui n'ont rien à voir avec le sujet de l'article, j'avoue que les bras m'en tombent ! N'ayant pas la culture étendue de Monsieur SaintJust je confesse humblement que j'ignorais tout de ces deux personnages, sinon que leurs réflexions trouvées je ne sais où m'ont frappé par leur pertinence, exprimant mieux que je n'aurais su le faire ce que je ressentais depuis longtemps sur l'histoire officielle des nations. Que vous soyez de droite, de gauche ou d'extrême-centre Monsieur SaintJust, vous savez très bien qu'un héros d'un côté de la frontière est un ennemi voire un terroriste de l'autre : laquelle de ces deux histoires a raison, selon vous ? Allez, soyez bon joueur...
Je vous dirais enfin que j'emploie toujours un ton polémique dans mes écrits, dépassant parfois même le fond de ma pensée, dans le but de réveiller celui qui dort. Le ronron lénifiant de la pensée unique ne suscite en moi aucun intérêt, pas plus que les discussions de spécialistes sur la manière d'enculer les mouches. Je militais à l'époque pour la sauvegarde de la culture amazighe, avec autant d'enthousiasme que d'ignorance. Je lui porte toujours beaucoup de sympathie, mais l'on m'a fait comprendre que je n'étais pas Berbère et que je ne le serai jamais. Je suis un infidèle, je ne fais pas partie non plus du peuple élu, c'est dire que je ne vaux pas grand chose. Aussi je les ai laissés à leurs problèmes et m'en suis allé en paix — ainsi se terminent les contes berbères... Ah, j'ai oublié de vous dire : je suis architecte.
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