|
|
| l(eternelle lachete des kabyles , alayssa hatha ya ibn msila ? |
Auteur: milla
Date: 2001-08-26 16:04:26
« Qu'ils retournent d'où ils sont venus » (Commentaire de l'ENTV à propos des marcheurs du 14 juin à Alger venus de
Kabylie)
La vérité historique exige de rappeler que la Kabylie n'étant que l'arrière-pays d'Alger, ses fils se sont toujours
mobilisés pour la défense de la capitale aux heures des plus grandes menaces contre la liberté du pays. On connaît
peu ou prou la part prise par la Kabylie à la résistance contre la pénétration française (même après la capitulation du
Dey et de l'Emir) et le rôle d'avant-garde joué par la Wilaya III dans la lutte de Libération nationale, notamment
pendant la Bataille d'Alger. Ce que les manuels d'histoire d'ici et d'ailleurs passent totalement sous silence, c'est la
participation des contingents kabyles aux combats contre l'envahisseur dès les premières heures du débarquement de
juin 1830. Quelques protagonistes français ont mis leurs souvenirs par écrit, qui permettent d'expliquer l'enchaînement
des
évènements.
Il faut sans doute rappeler que l'opération de Sidi Fredj n'a pas été conçue et exécutée dans le même mouvement. Les
tribus kabyles arrêtèrent aussitôt les mesures en vue du combat contre l'envahisseur.
Tous les conflits internes, intertribaux ou même vendettas familiales furent déclarés suspendus et un état d'exception
fut instauré où même le simple vol était puni de mort. Ainsi assurés de leurs arrières, tous les hommes préparèrent
vivres, armes et munitions. L'enthousiasme fut tel qu'au jour de la bataille « les Kabyles fournirent la majeure partie de
l'armée auxiliaire qui arriva au secours d'Alger ». Les beys de Constantine, du Titteri et d'Oran n'avaient pu envoyer
que 18 000 hommes sur 50 000.
En quelques jours les trente tribus ou fractions parmi lesquelles les Ath Irathen, les Aït Djennad, les Flissas, les Aït
Idjer, les Aït Yenni, les Aït Menguellat, les Aït Sedka, les Aït Mahmoud, les Aït Ouacif, les Aït Aïssi, les Aït Ghobri,
les Aït Zekri, les Aït Ouaguenoun, les Guechtoula étaient sur le pied de guerre.
Sikh Ou Meddour (à l'est de Tizi Ouzou), Azib Zamoum (actuelle Nacéria), Boghni et Djemaâ Isser furent désignés
pour le rassemblement des contingents de Grande-Kabylie accompagnés de leurs mulets pour le transport des vivres,
des armes et des futurs morts et blessés.
A leur arrivée à Alger, les vingt phalanges kabyles rejointes par les moukahlia, la musique et les porte-étendards du
caïd turc du Sébaou furent accueillis avec respect par le dey qui fit distribuer des armes à ceux qui n'en avaient pas.
D'abord stationnés à Bordj El Harrach (où le débarquement était attendu), les contingents kabyles se portèrent vers
Staouéli dès le début du débarquement. Un officier du corps expéditionnaire évalua à 25 000 hommes les effectifs
kabyles sur les 50 000 commandés par Ibrahim Aga face aux Français à partir du 14 juin 1830. Le même raconte : « Ce
furent les contingents kabyles qui harcelaient si vivement nos troupes dans les premiers jours qui suivent notre
débarquement » et il complète par une remarque sur la qualité des tireurs de ceux dont « le tir était peut-être supérieur
à celui de nos soldats dont les fusils n'avaient pas la justesse des longs fusils kabyles ».
|
|
| Sujet |
Auteur |
Date |
|
amazigh |
2001-08-26 13:11:58 |
|
al djazaïri |
2001-08-26 13:50:36 |
|
amazigh |
2001-08-26 14:27:39 |
|
al djazaïri |
2001-08-31 14:11:05 |
|
Amirouche |
2001-08-26 14:34:11 |
|
al djazaïri |
2001-08-27 08:55:55 |
|
Amirouche |
2001-08-27 12:41:14 |
|
?? |
2001-08-26 16:02:05 |
   |
l(eternelle lachete des kabyles , alayssa hatha ya ibn msila ? nouveau |
|
milla |
2001-08-26 16:04:26 |
|
al djazaïri |
2001-08-31 13:50:26 |
|
Amirouche |
2001-09-03 17:53:36 |
© 1997-2016 Frebend Concept. Tous droits réservés.
Envoyez vos commentaires et questions au Webmaster.
15 personnes connectées 
|
