Auteur: Ali
Date: 2002-07-01 20:10:40
Ce texte est truffé de contrevérités . L’arabisation en Algérie est, non seulement menée au pas de course depuis 1962, mais accompagnée d’une répression féroce de la culture Amazigh . Rappelons-nous l’interdiction des cours de berbère donnés par feu Mouloud Mammeri à l’université d’Alger , la répression qui s’est abattue sur les étudiants Kabyles à la même époque , La mise à l’arrêt des stations radio d’expression Berbère de Tizi-Ouzou , de V’gayet et de Bouira Par la suite le pouvoir décréte l’interdiction de toute expression en Tamazight dans certains secteurs clés de l’administration. (Télévision , éducation, justice , …), tout en intensifiant le processus d’arabisation au niveau de tous les paliers de l’école Algérienne et des médias publics. Dans l’armée les jeunes Kabyles, qui ne s’expriment pas en Arabe, sont humiliés par leur supérieurs. Dans les tribunaux de Kabylie, , on assiste à des scènes grotesques. On impose aux justiciables d’être assistés d’un interprète même lorsque le juge et les avocats sont eux-mêmes Kabyles.
Même les noms des clubs sportifs sont modifiés dans le seul but de supprimer le sigle JSK. Ce n’est qu’à partir des événements de 1980 que les Kabyles commencent à relever la tête. Pour la première fois l’opinion publique Algérienne prend conscience de l’ampleur du problème qui se pose en Kabylie . L’avènement du multipartisme et de la presse privée finissent par avoir raison de la chape de plomb sous laquelle le pouvoir enferme la revendication identitaire depuis l’indépendance . Aujourd’hui , même si cette question n’est plus un tabou , le pouvoir continue sa fuite en avant en recourant aux stratagèmes habituels à savoir, la division , la manipulation et le mensonge. C’est dans ce registre qu’il faut classer ce texte qui est de toute évidence l’œuvre d’un intellectuel de service.
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