Auteur: Ammar NEGADI
Date: 2002-03-07 20:46:50
Amis bonjour,
En effet le livre de Mohand Aarav Bessaoud contient des accusations graves à mon encontre.
Je comprends et votre colère et votre indignation...
Admettez qu'il en soit de même quand je me vois traîné dans la boue de la sorte ! Médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose, selon le viel adage.
Mais croyez-vous si simple, si facile de diffamer à l'heure d'internet ?
Hier, avec le téléphone, le courrier ou la rumeur, on avait du mal à saisir la provenance et réagir pour rétablir la vérité, aujourd'hui, avec le net, et grâce à interenet, rien n'est plus possible ; seule la vérité triomphe !
Donc, je rétablis les faits depuis qu'ils ont été divulgué sur notre site.
Voici l'objet de l'infame accusation, je cite tout ce qui a été posté sur notre forum avec juste une mise en page orthographique sans toucher aux rajouts des uns et des autres ! A vous tous, frères, amis et ennemis de juger :
le webmestre membre de la SM
Auteur : hend
Date : 04/03/2002 20:31
C’est la preuve de la véracité de mon propos, oui mr negadi ammar vous étiez, êtes toujours dans ? de la sm, essayé de tuer Mr Bessaoud, voilà pourquoi vous avez effacé mon post, mais il y a d’autres sites ...
Sujet: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire
Auteur : hend
Date : 04/03/2002 23:00
Mr neggadi a tente dans les années 80 d’assassiner mohand Araav Bessaoud militant de la cause berbère, ancien officier de l’ALN, en s’infiltrant dans son association agraw imazighen, voir le livre de Bessaoud, «de petites gens pour une grande cause » disponible aux éditions berbères, rue Pernety dans le 75014 Paris.
Mr Neggadi Ammar, présentement responsable du site aureschaouia a-t-il rompu avec son passé, ou bien est ce toujours pour le compte du DRS ex SM qu’il travail ? Prière de répondre.
Un amazigh soucieux de l’avenir de sa culture
Sujet: Re: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire
Auteur : Diaspora
Date : 05/03/2002 02:10
Il est certainement anti-kabyle et il le prouve à chaque post qu’il efface...
Sujet: Re: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire
Auteur : Service Intelligence Amazigh
Date : 05/03/2002 04:16
Azul,
Nos services d’intelligence amazigh (SIA) sont mis sur ce dossier et ne tarderont pas à tirer au clair pour qui travaille Ammar Negadi, et s’il est en service commandé. Hicham Aboud et le MAOL viennent d’être contactés, ainsi qu’autres anciens de la SM pour dresser le portrait de Ammar Neggadi qui sera par la suite publié.
En tout cas, la qualité des messages qu’il a effacé ne laisse aucun doute quant à ses commanditaires. Il s’intéresse plus à la faune des Aurès, qu’à ses habitants. Cette vermine ne peut être qu’un arabo-baathiste-@!#$, manipulé par le pouvoir assassin d’Alger.
Ulac ssmah ulac
En attendant tous les messages qui seront postés ici par Dino Uqabac, le seront aussi sur le Forum du Nouvel Observateur et d’autres forums (pour emmerder Neggadi).
Sujet: Re: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire
Auteur : Lumière
Date : 05/03/2002 04:23
Hi Hend,
Êtes-vous certain de ce que vous êtes en train de propager ?
Une accusation de tentation de meurtre, c’est très grave!
Publicité gratuite (mauvaise réputation) à Mr. Neggadi et au site.
Plus de détails peut-être ?
Sujet: Re: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire
Auteur : hend
Date : 05/03/2002 05:32
hi lumière, lisez le livre de M Mohandaarav Bessaoud , «de petites gens pour une grande cause » et vous verrez que je n’accuse pas, c’est trop grave de dire des choses invérifiées, donnez moi votre mail et je vous dirai comment vous procurer le livre, sinon appelez tamazgha à 01 45 45 72 44, ne mettez pas de mail à ma boîte, on m’a mis un virus une fois.
Sujet: Re: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire
Auteur : Lumière
Date : 05/03/2002 06:03
Azul Hend,
Tanemmirt pour ses infos.
De toute façon, je me procurerai ce livre.
Thanks again
Sujet: Mr neggadi et la sécurité militaire
Auteur : milla
Date : 05/03/2002 05:45
Cette information sera diffusée sur frebend.com, ou mr negadi fait de la pub à son site, kabyle.com, Algérie sur nouvel obs ... etc., espère que aureschaouia vivra et en de meilleurs mains.
Vive le courage chaouis, à bas les manipulateurs de la sécurité militaire.
Sujet: Service d’Intelligence Amazigh
Auteur : SIA
Date : 05/03/2002 04:20
Pour écoeurer Ammar Negadi et lui faire pousser des urticaires :
AMAZIGHITE
Programme chargé pour le HCA
En marge de la conférence qu’il a animée au centre culturel de la ville de Larbaâ-Nath-Iraten, sur l’œuvre et la vie de l’écrivain Mouloud Mammeri à l’occasion de la célébration du 13è anniversaire de sa mort, le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité, Youcef Merrahi, a beaucoup insisté sur la promotion de la langue et la culture amazighes et ce fut une occasion pour lui d’évoquer les préoccupations de la structure qu’il dirige. Parlant des intentions du président de la République quant à la constitutionnalisation prochaine de la langue amazighe, M. Merrahi préfère d’abord définir le statut de cette dernière. Pour cela, il nous informe qu’une réunion qui aura lieu ce dimanche et qui regroupera les représentants du ministère de la Communication et de la Culture et ceux du HCA. Cinq groupes de travail sont d’ores et déjà installés. Il s’agit d’édition et de traduction, presse et publicité, radios locales, télévision et patrimoine et art. Ces groupes de travail, à en croire notre interlocuteur, seront chargés d’étudier la question amazighe dans toutes ses dimensions, culturelles, linguistiques et son introduction dans l’enseignement et la communication. « Nous avons demandé d’éditer un journal entièrement en tamazight, sur les fonds publics, d’élargir et de changer le contenu, la forme et l’horaire du journal télévisé en tamazight ; de procéder à l’ouverture de la radio locale à Tizi-Ouzou et dont le matériel est actuellement stocké au niveau du siège de la wilaya », dira-t-il en substance avant de présenter le programme d’activité qui s’étalera jusqu’à l’été prochain. On parle déjà d’un cycle de conférences pour ce mois de mars entre Alger et Bouira, du rassemblement des enseignants de tamazight à Boumerdès le 28 de ce mois et des assises nationales de la coordination du mouvement associatif amazigh qui auront lieu en avril à Sidi Fredj. Par ailleurs, un colloque international sur l’enseignement de tamazight, la production culturelle et le statut de la langue, sera organisé au mois de juillet à Alger, avant de conclure par l’organisation du festival du film amazigh au mois d’août à Oran.
J. L. Hassani
Sujet: Justice Amazigh
Auteur : Massinissa
Date : 05/03/2002 05:13
Ajoutons à ce service la Justice Amazigh, et punissons les crapules...
Ulac smah ulac !
Sujet: Re: Service d’Intelligence Amazigh
Auteur : Massinissa
Date : 05/03/2002 05:21
Si tu doutes de l’anti kabylisme du webmaster de ce site, regardes les «liens» sur la page d’accueil -
http://www.aures.fr.st - et comptes les sites berbères. Apres ça, comptes les sites kabyles...
Massinissa.
Sujet: Re: Service d’Intelligence Amazigh
Auteur : Massinissa
Date : 05/03/2002 05:29
Azul à Din,
Ils ont l’habitude d’agir dans l’impunité, avec l’aide de l’Etat en plus ! Et bien je crois qu’il est temps qu’on prennent la justice entre nos mains et qu’on dérange un peut ces crapules...
Massinissa.
Sujet: Re: Service d’Intelligence Amazigh
Auteur : hend
Date : 05/03/2002 05:33
hi massine, ça ne m’as pas échappé, essaie de te procurer le livre, aux coordonnes de tamazgha, l’association et son président, Mabrouk Ferkal.
Sujet: responsable du site est un vendu de flic du pouvoir assassin
Auteur : Service Intelligence Amazigh
Date :
Azul,
C’est maintenant clair que c’est le responsable de ce site qui efface les contributions les plus percutantes.
Sachez espèce d’arabo-fanatiques, aliénés au superlatif, que le Service d’Intelligence Amazigh (SIA) est lancé à tes trousses.
Sujet: Re: TUER CE SITE : EST-CE LE BUT ?
Auteur : Ichawiyen Autrement
Date : 04/03/2002 13:16
La bêtise continue malgré les posts courageux et honnêtes de Ammar et de Badias.
Je crois qu’une démarche à la STALINE fera du bien à ce forum.
Je propose au Webmaster de supprimer les âneries de beaucoup d’imbéciles et de racistes en l’occurrence Massinissa qui n’a hérité de Mas-nssen que le nom.
La preuve de sa bêtise est qui il n’a même pas compris le sens du post de Badias. Plutôt, il a saisi que ce qui lui permet de continuer dans son arrogance et dans son mépris.
Le cerveau de certain humain est achevé. Dommage.
Parce que Badias et Ammar ont rappelé qu’il est plus intéressant de respecter les autres et d’apporter sa contribution cognitive à ce site afin de favoriser les échanges, ce minable et agité de Masssinissa se permet d’écrire « How in the world can you erase messages such as the responses to this post from DineUqavach and Massinissa ? Shame on you ! Please tell us why you erased them. For if you dont, we’ll know precisely where you come from... A bastard IZANISTE, ARABETISTE, BAA-BAAA-BAAA-BAA_BAAthiste.
Comme disait Diaspora «Hadha ma djabet el bagra».
G.B.
Sujet: Re: Mr neggadi et la sécurité militaire
Auteur : aureschaouia
Date : 05/03/2002 08:44
C’est du pur délire gratuit que de lancer ce genre de débilités !!!
Le meilleur moyen de casser ce que les mazighs font est bien celui là !!!
A se demander qui est de la SM ... tant diabolisé par certains .
Arrêtons là le délire ! Et passons à des choses plus intéressantes.
Merci de votre compréhension.
Webmaster
Re: Ammar neggadi, agent de la Sécurité militaire... ou le fantasme KAVIL.
Auteur : aureschaouia
Date : 05/03/2002 08:33
azul,
quand on est démuni des neurones comme toi, nombriliste de surcroît.... on ne peux se la péter plus haut et d’une manière fidèlement minable.
Ammar Neggadi n’est pas le webmaster de ce site...!!!
Si tu as fait preuve de quelque chose, c’est bien de cette spécificité à exceller dans le minable, le sabotage de l’échange entre amazighs, le gratuit,... bref, «le moi kavil et le reste du monde», «l’aryen», le détenteur de la vérité» ...
Saches que c’est moi qui prend l’initiative de supprimer les posts (pas tous d’ailleurs) et c’est mon choix ... et comme tout choix, il arrive que ça déplaise... je l’assume !!!
Tu n’apportes aucune valeur ajoutée dans les débats, sauf celle de t’attaquer aux autres participants ... et de la manière la plus gratuite, minable... avec un goût de has been à la mode Da Lho !
Il y a des choses que je ne permettrais pas sur ce forum... en sachant que tout le monde est toujours le bienvenu sur ce site !
basta les débilités gratuites !!!
Merci.
Abderrahmane : webmaster.
Sujet: Re: Service d’Intelligence Amazigh
Auteur : Itir n Saghrot
Date :
C´est pas une raison convaincante cette remarque du liens. Je connais des sites kabyles qui font la même chose. Mépriser l’autre. Eux aussi pensent que les chawi sont tous des généraux.......
Pour une fraternité amazigh : seg Siwa at tiknariyin
p.s je ne suis ni Kabyle ni d’Aurès
Mohand Aarav BESSAOUD et Ammar NEGADI
Si l’usage veut que l’on ne tire pas sur les ambulances, un autre usage ordonne de laisser les morts en paix, car, en plus ils sont intouchables et… hélas intraduisibles en justice !
Ce qui n’est pas le cas des courageux anonymes du net qui m’insultent, me menacent et m’accusent ; ceux-là peuvent être retrouvés, identifiés et poursuivis on est pas dans une « république couscoussière » comme disait un célèbre chroniqueur algérien.
Quoi qu’il en soit, M. Bessaoud est décédé et, comme il s’est dit croyant, je lui souhaite une vaste tombe et que son Maître se charge de lui !
Mais quand j’ai vu mon nom associé à un projet d’assassinat de Mohand Aarav Bessaoud, je n’en croyais pas mes yeux. Je pensais à un canular d’un mauvais plaisantin… Mais il citait le livre.
Aussi, plutôt que de réagir sous le coup de la colère, de l’indignation contre ce qui me paraissait pure calomnie, j’ai préféré d’abord acquérir le livre en question et voir exactement de quoi il s’agissait.
Le livre s’intitule : « de petites gens pour UNE GRANDE CAUSE. Ou l’histoire de l’Académie berbère (1966-1978) », Alger, Imprimerie de l’Artisan, 2000, 173 p. (Ce livre aurait été écrit, selon l’auteur, dès 1980). Et se trouve effectivement aux éditions berbères où je l’ai acheté.
L’ouvrage se situe entre la mi-confession et une conversation personnalisée, intimiste, à bâtons rompus, émaillé de digressions et d’anecdotes aussi inutiles que futiles… Mais, néanmoins, le tout pouvant effectivement servir de matériaux à l’histoire d’Agraw Imazighen qui reste en effet à écrire.
Car, il ne nous apprend rien ou guère sur « l’invention » des néo-tifinagh, sur les premiers balbutiements du lexique et ses néologismes, sur les premiers prénoms lancés comme un défis, sur les chansons que nous popularisions là où nous passions, sur le processus et l’historique, ou les péripéties, ayant présidés à la fabrication de tels objets : vêtement (T’Shirt), sur les bijoux (le premier fameux Z), sur la confection de bulletins, tracts, affichettes, sur l’agit-prop réalisée par tous auprès d’associations, partis, syndicats, oppositions, sur les affrontements, parfois violents, avec des éléments de l’Amicale, qui plus est en majorité des Kabyles !, sur ces « crapahutages » dans les banlieues : Saint Denis, Aubervilliers, Asnières, Puteaux, Suresnes, Nanterre, etc., sans compter Paris et certains de ces quartiers « chauds » (Barbès, le 15è, etc.), parce que tenus par l’Amicale. Le passage sous silence de l’acquisition de la machine à écrire en tifinagh, le travestissement quant à l’histoire du local et de la machine offset (heureusement que tous les protagonistes de l’affaire sont présents sur la scène de Paris), je reviendrais plus loin là-dessus.
Par contre, peu à peu, au fil des pages, nul n’est épargné, chacun y prend pour son grade (excusez l’expression). Il n’y a que lui, lui, et toujours lui. Et la prétention jusqu’à la boursouflure !
A vouloir trop tirer la couverture à soi, elle se déchire et révèle l’indigence et le misérabilisme… C’est bien dommage et regrettable pour un homme qui a tout donné, tout sacrifié. Et bien plus dommage encore pour la cause amazigh.
Certes sans lui, l’Académie Berbère n’aurait jamais vu le jour.
Sans sa ténacité, sans sa combativité, sans sa foi, son courage mais aussi ses astuces et autres fourberies, l’Académie Agraw Imazighen n’aurait jamais vu le jour ni tenu plus de dix ans !
Sans sa louable et noble action, sans sa persévérance, et parfois une grande patience, peu de jeunes Imazighen n’auraient pris conscience. Mais, une fois ceux-ci conscients, les yeux déciller, ils aspirent à mieux voir, à mieux découvrir, à mieux comprendre, pour mieux agir, pour plus d’efficacité. Et cela le « père » ne le voulut point, ne pouvait l’admettre ni le supporter.
Et quel est le père, ou le parent, qui ne voudrait jamais que son enfant grandisse, ne devienne homme, majeur et responsable ? C’était pourtant le cas de Bessaoud, il craignait surtout de perdre « son enfant », c’est-à-dire « son Académie », que personne ne voulait lui prendre mais seulement la rendre forte, crédible et puissante !
Ceci est incontestable et nul ne le nie.
Mais de là à médire de tous et de chacun, de là à prétendre que le FFS a projeté de l’assassiner, Krim Belkacem a projeté de l’assassiné, que moi-même, agent de la SM, aurait suggéré son assassinat, c’est du délire, de la parano à l’état pur !
Ne pas oublier non plus les fumeuses tentatives d’empoisonnement dont il fit l’objet dit-il à deux reprises avec de l’huile d’olive trafiquée et une troisième fois avec un croissant de patate dans la chaussure !
A noter que toutes ces affirmations, ces affabulations, ces jugements à l’emporte-pièce, hâtifs et définitifs et autres assertions ne reposent sur aucun début d’élément de preuve ou d’un quelconque argument positif… Tout n’est supputations, élucubrations d’un homme aigri, malade, épuisé et, je dirais même, animé d’une joyeuse perversité à nuire pour ne laisser que décombres fumantes et puantes après son passage !
Mais trêve de bavardage voici des citations extraites telles quelles du texte et que je livre sans commentaires ou si peu.
Mais qu’en on juge.
p. 6 : dès l’avis aux lecteurs, Bessaoud cite une vérité frappée du coin du bon sens : « Il y a des personnes qui ne sont pas crédibles même en disant la vérité ».
Plus loin, p. 73, il écrit : « Les hommes nobles ne cherchent jamais à déprécier un autre homme noble. »
C’est parfait ! Nous allons voir !
p. 25 : Aux tout débuts des démarches en vue de créer l’Académie, et parlons d’Arkoun, du Dr Bouchek, de Taos Amrouche, de Hanouz … il écrit : «Mais ces hommes m’ont été utiles, en ce sens qu’ils avaient servi de décor à la pièce que je jouais. »
p. 26 : Il compare sa démarche (et donc j’imagine ses méthodes) aux fondateurs de l’Etoile Nord-Africaine (ENA) !
p. 39 : « Hanouz n’eut pas la même chance face à Amar Achaoui [ C’était mon pseudonyme et c’est là qu’il me cite pour la première fois ] qui lui demanda les noms des personnes avec lesquelles il jeta les bases des fondations de son œuvre. – Nous étions douze, lui répliqua notre pharmacien oubliant volontairement, et par adoration pour Naroun, la réunion à six qui eut lieu au domicile de Taos Amrouche ».
Ce que Bessaoud ne dit pas, c’est que c’était sur sa demande que je me rendis chez Hanouz prétextant un article pour notre revue et le questionner sur l’histoire de l’académie afin de savoir ce qu’il allait me répondre.
Ainsi agissait Bessaoud. D’un côté il faisait « voir » un Chaoui au président « esseulé, isolé » de l’Académie, et d’une pierre deux coups : il allait découvrir ce que pensait Hanouz de lui et de l’Académie, et par Hanouz il allait avoir des impressions sur moi…
Faut-il également ajouter et surtout rappeler que l’Académie berbère était constitué à 99,99% de Kabyles, j’étais pour ainsi dire l’unique Chaoui ; donc à la fois rare, étrange et suspicieux… par excellence. Un Chaoui amazighiste, convaincu, actif, engagé !!?? Bizarre, bizarre, n’est-ce pas ?
p. 40 : « De Gaulle avait été mécontent d’apprendre la création de l’Académie berbère. On veut saboter ‘ma politique arabe’ aurait-il dit ».
pp. 50-56 : Où il n’est question que de Hanouz, de son utilité en tant que bailleur de fonds, en tant que mécène, mais aussi de son caractère, de son père, de sa grammaire qui n’en a que le nom… De la boue !
Mais le pire est encore à venir, telle cette phrase assassine en page 56 : « D’ailleurs Naroun m’avait appris que la pharmacie de Hanouz avait appartenu à un déporté @!#$ et que le nœud du problème était peut-être là ».
Que signifie cette assertion ? Si c’est la vérité, les rescapés des camps nazis, ou leurs ayant-droits, doivent certainement le savoir depuis le temps que Hanouz occupe cette pharmacie, et ils peuvent, et la loi est pour eux, réclamer leur biens. Ou bien c’est faux et c’est une délation pure et simple non dénuée d’abjecte bassesse ! Uniquement le besoin de nuire, salir, détruire !
p. 62 : Des jugements-accusations contre Idir et Aït Menguellet qui n’auraient jamais percé, malgré leur indéniable talents, si l’Académie n’avait préparé le terrain. Mais, en guise de remerciement, l’un voulut soi-disant le tabasser et l’autre le traita d’agent de la C.I.A.
pp. 63, 66 et 67 : Bien des chanteurs sont malmenés, Akli Yahiaten, une espèce de menteur, otage de l’Amicale des Algériens en Europe, « Youssef Abjaoui, qui ne représentait rien sur la scène artistique », tandis que Cid Messaoudi ne serait grand que par la taille… Slimane Azem, trop gourmand, réclamant 250 000 (anciens francs) pour trois chansons, soit ¼ d’heure sur scène !
p. 70 : Toujours la méfiance, la suspicion et cette terrible maladie des années soixante et soixante-dix : l’espionnite… «… des jeunes venus initialement pour nous espionner ».
p. 71 : Bien que vantant les mœurs démocratiques en Kabylie et les vertus républicaines des tajmaât, il n’a que profond mépris pour les formalités et les exigences démocratiques «… notre conseil d’administration composé d’hommes sages et tranquilles, et qui venaient à notre local… tous les 36 du mois, avec la certitude de servir à quelque chose tout en étant inutiles. »
p . 73 : Ali Sayed, qualifié de sociologue des Ath Yenni, spécialisé « dans l’action de compter les mariages qui ont eu lieu dans sa commune ».
p. 74 : « Si donc je m’habillais et mangeait mal, ce n’était pas parce que je manquais de moyens, mais bien parce que je voulais ‘tromper mon monde’ (dixit Hand Sadi) ».
p. 79 : Sincèrement, et parfois crûment, Bessaoud rappelle sa pauvreté, sa dépendance financière. Et quand excédé, il répond : « Très bien, rétorquai-je, je ne m’en irai pas. Seulement voyez-vous, il faudra trouver une solution à mes principaux problèmes : je suis malade et sans le sous ». Malheureusement ceci est la stricte vérité. Bessaoud était sans le sou et mangeait de la vache enragée. Donc cet état de chose, qu’il rappelle par ailleurs fréquemment, est à retenir lorsque nous aborderons la question du local et de la machine offset. Car c’est de cet épisode que naquit ma mise à l’index avec l’infamant qualificatif d’agent de la SM qu’il me colla mais que personne ne prit au sérieux, car, hélas, je ne fus pas le seul à être traité ainsi.
pp. 82-84 : «Ce fut à Ould Slimane qu’un des responsables F.F.S. exprima le regret de ne m’avoir pas liquidé en 1968. »
Même ce mmi s Slimane, que nous connaissions et aimions tous, qu’il encense par ailleurs, ne trouve pas grâce à ses yeux dès qu’il prit légèrement parti pour Hanouz. Pas plus d’ailleurs que Mustapha Bounab qui eut la maladresse de faire soi-disant le jeu de Hanouz. En effet cette querelle Hanouz-Bessaoud finissait par nous empoisonner l’existence.
p. 86 : Sur Slimane Azem. « Mais les paroles d’un Slimane Azem, c’est un peu comme la robe moirée d’une danseuse orientale : elle a besoin de billets de banque pour maintenir sa brillance ».
Et à la même page cet Adil Slimane qui reçut une bonne correction.
p. 87 : Sur Slimane Azem encore. «Et la seule épitaphe qu’il mériterait à mon avis, serait celle-ci :’Enterré en exil parce qu’il voulait être plus près de son portefeuille ».
p. 89 : Pour une fois il nous explique comment il crée ses néologismes, lorsqu’il ne connaît pas le mot en tamazight. A un écolier qui lui demandait le nom du crocodile, il écrit, entre autres ceci : « Lui dire donc que je ne le connaissais pas aurait été pour lui une terrible déception. Je l’inventai donc. Je suis parti des mots ‘azrem’ et ‘assif’ et j’en fis ‘azersif’. Et ce n’était pas la seule fois que je fis appel à mon imagination ».
Et Nul n’y échappe :
p. 89 : Mohia serait opposé aux tifinagh, il proposerait bien ses textes à l’Académie à condition que celle-ci renonce aux tifinagh qu’il juge archaïques et obsolètes. S’y ajoute une perfide allusion que Mohia ne maîtriserait pas suffisamment le français et qu’il serait manœuvré par Mouloud Mammeri.
Quant à Ramdane Achab « s’exprima carrément contre mon action qu’il qualifia de ‘rallumage de braises éteintes’ »
C’est dans ces pages que nous sommes visés en tant que groupe fractionniste et moi particulièrement comme agent !
pp. 97-99 : « Ces camarades, sous la houlette de Hand Sadi, après avoir tenté, séparément ou en groupe, de me convaincre de transformer Agraw Imazighène en parti politique –marxiste bien entendu- décidèrent de ’tuer’ notre association de l’intérieur parce qu’elle était réactionnaire du fait qu’elle se limitait seulement à la défense et à la promotion de la langue berbère »….
Je devais en tenir compte, car ils avaient fini par inculquer des complexes au sieur Bairi M’Hand, un étudiant en droit en qui j’avais pleinement confiance… Je fis donc quelques concessions et à Bairi et à son acolyte Aït Messaoud …
Bairi alla même plus loin : il refusa de me remettre l’argent que je lui avais confié en dépôt, l’ayant proposé à ses nouveaux amis dont il était loin de partager les idées politiques. Bref il me trahit au bénéfice de roublards beaucoup plus ambitieux pour eux-mêmes que pour la cause berbère …
… groupe mené par Hand Sadi dont les discussions tournaient autour du ‘passé réactionnaire’ de l’Académie berbère et du ‘fasciste Mohand Aarav’.. Mon assassinat, suggéré par Amar Negadi, un agent, fut même envisagé.»
Le plus triste c’était qu’ils ourdissaient leur complot dans un local que j’avais loué à leur intention ayant cru qu’ils voulaient vraiment travailler. Je leur avais même acheté une offset en empruntant de l’argent. Et comme leur tentative de s’emparer d’Agraw Imazighène échoua complètement, ils quittèrent ce local sans m’avertir, me mettant ainsi dans l’obligation d’avoir à en payer le loyer pendant plusieurs mois ainsi qu’un transporteur qui me débarrassa de l’offset. »
Ces assertions méritent des éclaircissements :
J’avais soulignais plus haut, et Mohand Aarav le clame assez haut, dans quelle indigence financière se trouvait Bessaoud… Avec quel argent nous loua-t-il un local et acquis une offset ?
Comment peut-on travestir la vérité à ce point ? Quel démon, quel mauvais génie, rend les hommes si aveugles, si injustes, si fourbes ?
Bien sûr que Bessaoud est mort, il ne peut se défendre, aussi je ne peux l’accabler davantage… Bien que l’on ne peut faire témoigner des absents, qui sont au pays, ou décédés depuis des années, je pense aux regrettés Mostafa Aouchiche, le fondateur des éditions berbères, à Mohand Zekri, qui eut l’idée de fabriqer ces premiers Z en bronze, aussi simples que modestes, convenants d’avantage à des moines guerriers qu’aux bijoux d’or massif étincelants aux coups de jeunes filles aujourd’hui.
1)Etant secrétaire du comité de Paris d’Agraw Imazighen, c’est moi qui eut l’idée, que je soumis à tout le monde, y compris à Bessaoud, de nous doter d’un local et des moyens d’impression. La raison est simple. Le local, rue d’Uzès, exiguë, ne pouvait servir d’accueil, de réunion, de lieu de travail et même le ‘cagibi’ comme l’appelle Mohand Aarav, de lieu de repos.
2) Agraw Imazighen s’étoffait en adhérents, en moyens et en ambitions, le but étant de rénover notre bulletin et tout autre production en tendant vers la diversification et vers une qualité tant éditoriale que matérielle. Nous en avions assez de la ronéo et des stencils de m…
3) J’expliquai que ce local ne serait qu’une annexe logistique d’Agraw Imazighen, que rien ne s’y ferait, ne se tiendrait ni ne se fabriquait sans l’accord de tous, y compris de Bessaoud. En outre notre ’groupe’, comme dit Bessaoud, s’engageait à tout assumer, tout prendre en charge y compris l’aspect financier. J’avais le feu vert de me charger de tout.
4) Sincèrement je m’appliquais à fond. C’est peut-être là mon erreur et mon tort. Mohand Aarav senti ce qu’il considérait comme un ‘danger’… Connaissant un imprimeur en banlieue qui voulait bien nous céder une vieille ‘bécane’ d’offset à bon marché pour l’époque, je saisis l’occasion. Ce fut Hand Sadi, Rabah Aït Messaoud, M’Hand Baïri, Mustapha Bounab et moi-même qui prîmes en charge l’achat et le transport de la machine de Boussy Saint Antoine à Paris.
5) Entre temps j’avais trouvé un local rue Bichat, pas loin de la rue des Granges aux Belles, où justement le frère de feu Mohamed Boudiaf tenait un café. C’est pur hasard. Le local appartenait à un artiste ‘je m’en foutiste’ au sens financier, d’origine suisse, qui nous le céda en demandant tout simplement que l’on acquitte le loyer. Il n’y eut donc ni droit de bail, ni droit d’entré… et le loyer était abordable. C’était une aubaine ! Mais il y avait beaucoup à faire...
6) Ces deux aspects réglés, il ne restait plus qu’à travailler, d’autant que financièrement cela coûtait très peu à Agraw Imazighen, car le groupe, comme je le disais, s’était engagé à s’auto financer. D’autre part, parmi le groupe, certains travaillaient dans de grandes boîtes, donc les fournitures de bureau, la papeterie et autre articles étaient pour ainsi dire ‘gratuits’.
7) Le local était souvent ouvert, il y avait toujours une ou deux personnes pour y travailler, y assurer une permanence… Et très vite il devint très fréquenté, une véritable annexe d’Agraw Imazighen, d’autant que ‘le siège central’, rue d’Uzès, était souvent fermé la semaine.
9) Donc là venaient les trois-quart des noms cités dans l’ouvrage de Mohand Aarav Bessaoud et bien sûr les membres du ‘fameux groupe’. C’est ainsi que peu à peu se propagea la rumeur comme quoi j’étais agent de la SM.
10) Comme la fonction éligible de secrétaire du comité parisien était renouvelable annuellement, aussi quand l’échéance arriva, je cédais de bonne grâce, et soulagé, ma place et Hand Sadi fut élu à la tête du comité.
11) A la suite de quoi, je pris mes distances avec l’académie berbère. Par contre je restais en contact avec tous les membres et ce jusqu’à ce jour où lorsqu’on se rencontre c’est avec un réel et sincère plaisir.
12) En fait Mohand Aarav Bessaoud a toujours pratiqué ce qu’il détestait et dénonçait avec virulence : suspicion, méfiance, défiance, rumeur, étiquette, espionnite, utiliser Akli pour battre Idir, faire surveiller M’Hend par Mohand et vice-versa…
D’ailleurs, à ce propos, je suggère (puisque je suis habitué à suggérer), que tous les anciens d’Agraw Imazighen conviennent d’un lieu et d’une date pour se rencontrer et jeter les bases pour la collecte d’informations, aussi infimes soient-elles, afin de rassembler les matériaux nécessaire à l’écriture de l’histoire de l’Académie Berbère en France et son rayonnement. A cette occasion on pourra désigner un comité, ou un collectif, ou un groupe, qu’importe l’appellation, qui sera chargé de la centralisation et d’une première mouture de textes.
Et mon action ne s’artrêta pas avec mon départ d’Agraw Imazighen.
Mais ceci aussi est connu de tous. Et c’est une autre histoire.
J’arrête là
Vive Tamazgha libre, unie, amazigh.
Vive Tamazgha où aucun amazigh n’opprime ni domine ni méprise l’autre parce qu’il n’est pas de son bord ou de sa région.
Vive Tamazgha dans l’honneur, l’honnête et la propreté au sens propre comme au sens figuré.
LACHES ACCUSATIONS ENVERS AMMAR NEGADI
Auteur : Dinoqabac
Date : 06/03/2002 16:45
Azoul a Ammar,
Merci pour cette longue clarification qui démontre ton dévouement à la cause amazigh, et qui remet en perspective les suspicions dont tu as fait l’objet dans les Mémoires de Mohand Arav.
Libre aux netters de te croire ou non. Personnellement, je ne connaissais pas ton nom de famille ; mais en tant qu’ancien membre de l’Académie, je me rappelle d’un certain AMAR CHAOUI qui tenait une librairie. S’'il s’agit bien de toi, je peux rassurer les netters que tu étais intègre et sincère. Quant à la SM, elle a toujours essayé de manipuler des gens ; cela ne veut pas dire qu’elle réussit toujours.
Un ancien de l’Académie Berbère
Sujet: Re: LACHES ACCUSATIONS ENVERS AMMAR NEGADI
Auteur : karim
Date : 06/03/2002 18:36
Je souhaite que ce que tu dis est vrai, il faudrait que d’autres anciens de l’academie s’expriment... qui connaissent Dda mohand et vous Ammar Negadi. La lumière viendra un jour ou l’autre, salutations si vous n’avez jalais été de la SM...
Sujet: Re: LACHES ACCUSATIONS ENVERS AMMAR NEGADI
Auteur : Ammar NEGADI
Date : 06/03/2002 22:17
Salut à vous tous,
En effet, c’est moi qui ai ouvert la première librairie amazigh à Paris « ADLIS AMAZIGH », rue Léon Frot, dans le 11è, c’est également moi qui ai fondé quelques temps plus tard l’Union du peuple amazigh (UPA) et lancé le bulletin Asaghen/Lien, sis rue Neuve des Boulets, comme le premier calendrier avec la nouvelle date amazighe, ainsi que les premières listes de prénoms imazighen, toujours dans le 11è.
Les anciens d’Agraw Imazighen me connaissent, me sont toujours restés fidèles, tout comme je connaissais assez bien les membres du Groupe d’Etudes et de recherches berbères GERB de Vincennes, Imedyazen, les débuts de l’ACB et j’en passe...
Veuillez tous rectifier l’erreur et vos jugements hâtifs et blessants qui m’ont beaucoup peinés, surtout venant de frères auxquels tout me lie et qui ont été indûment induits en erreur.
Quant à ma propostion de réunir les anciens afin que chacun apporte son témoignage sur notre lutte pour la cause identitaire et culturelle tant au sein d’Agraw Imazighen qu’au sein des structures qui ont fleuries dès les années 70.
D’autant qu’il y a encore beaucoup à dire sur le livre de Mohnad Arav... Mais j’ai préféré arrêté là une première fois.
A bientôt
Sujet: Ammar Chawi, 3 décennies de lutte pour Tamazight !
Auteur : Dinoqabac
Date : 07/03/2002 03:19
Azul agma Ammar,
Azul aytma/Istma,
Azul Karim, et les autres paranos,
Merci Ammar d’avoir confirmé qu’il s’agit bien de ce militant Chawi avant-gardiste, du temps de la dictature de Boukharrouba. Basé sur de nombreuses discussions lors de mes visites à votre librairie, et des réunions de Agraw Imazighen dont j’étais membre, j’aimerais attesté de votre intégrité et de votre dévouement à la cause Amazigh. Moi-même exilé depuis plus de 30 ans pour les mêmes raisons, j’aimerais dire à nos amis chawis et autres netters sur ce site, que je ne connais pas un AMAZIGH DES AURES aussi loyal dans son engagement. Vous n’êtes pas manipulable par les chiens de la SM. Votre train de vie au cours de ces trois décennies le démontre assez bien. Les Chawis peuvent être fiers d’avoir des hommes de votre trempe, des hommes de conviction et dignes.
Comme vous le savez, le pouvoir assassin a rendu cette nouvelle génération paranoïque. Elle a de la misère à se faire à l’idée qu’il existe encore des Algériens authentiques, non manipulables. La SM a toujours joué ce jeu machiavélique, et quel militant sincère n’a pas souffert de ces accusations gratuites : même Aït Menguellet a été accusé d’avoir applaudi pokemon !
Alors de grâce, n’essayez pas de nous faire avaler des couleuvres. Vous devrez vous servir de cette merveille qu’est l’internet pour plutôt resserrer les liens entre les provinces Amazigh de l’Afrique du Nord. S’en servir pour créer ce Village Global Amazigh, et abattre les préjugés cultivés par les arabo-baathistes et les intégristes à notre égard.
Enfin, je trouve ton idée d’organiser une rencontre ou encore mieux un SÉMINAIRE des anciens membres de l’ACADÉMIE BERBÈRE très intéressante. Il me ferait plaisir d’y participer (je vis depuis longtemps en Amérique du Nord). Nous pourrons l’organiser si tu veux cet été 2002 à Paris. Nous pouvons aussi avoir une table ronde à la radio ou TV amazigh : la BRTV. C’est la meilleure riposte à donner aux véritables agents de la SM.
Ar tufat
Vive Tamazgha,
Sujet: Re: LACHES ACCUSATIONS ENVERS AMMAR NEGADI
Auteur : Aksel
Date :
Azul Ammar,
Sans te connaître personnellement et sans aucun parti pris, je pense que l’auteur de nombreux travaux sur les Aurès ne pourrait être de la SM.
Il suffirait de revoir tes recherches dans ce site ou relire tes derniers travaux postés au forum-ci (Essai Bibliographique sur l’Aurès, Histoire de Masnssen, Yughurthen …) pour se rendre compte de ton dévouement à la cause amazigh.
D’'ailleurs les témoignages de - Dinoqabac, Webmaster, Aures, etc. corroborent ce fait et tes dires.
Bref les accusations de … ne sont rien d’autre que du « ragot sans goût ».
Disons que :
« idhan tedzan, imsafren t3eddan » = les chiens aboient, la caravne passe.
ou,
«Yis itcewwadh, l3uda tetze3badh » = L’étalon ne sent pas les coups de pied de la jument
Bon courage Ammar,
Aksel
Azul awma « Dinoqabac » !
Ainsi tu es d’accord avec ma suggestion de réunir les « Anciens ». Et ton idée de tenir un « séminaire » des anciens de l’Académie berbère au cours de l’été 2002 est très séduisante, mais c’est aussi la période où les nôtres partent en vacances notamment au pays !
Cependant, si nous nous prenons dès maintenant, nous pourrions peut-être, chacun de notre côté, réunir quelques-uns. L’important est que l’idée de collecter le maximum d’informations, de souvenirs, de détails, de documents de l’époque, etc., pourrait constituer déjà une première base de travail, une sorte de déblaiement, servant ensuite de cadre aux collaborateurs ultérieurs.
Pourquoi cette suggestion m’était venue ? C’est que je constate, depuis que ce site existe, le grand fossé qui sépare d’une part les générations et d’autres part nos régions qui furent, il n’y a pas longtemps, si proches, si fraternelles.
En outre ce déchaînement aveugle, meurtrier de ces internautes à partir d’une calomnie d’un paranoïaque doublé d’un vieil homme malade, fatigué, aigri, ne réalisant même pas et le mal qu’il se faisait et le tort qu’il causait à tout le monde. Car, il faut absolument lire son livre pour s’en persuader.
Tout cela dis-je m’a fait prendre conscience de la nécessité de rétablir la vérité et de redonner un coup de collier à la cohésion de la militance amazighe dans la mesure de mes moyens. Plutôt il a précipité rapidement ce que j’envisageais de faire dans les semaines à venir.
A tous ces jeunes, qu’ils agissent à titre individuels ou à titre collectifs (partis, associations), qu’ils soient de Kabylie ou des Aurès, je leur dis, que en s’acharnant sur des vétilles, des broutilles et autres détails superflus avec force hargne, agressive, haineuse, provocatrice, avec un mélange de complexes multiples, tout en négligeant l’essentiel, ils ne font que le jeu de nos irréductibles ennemis.
Aussi je suggère (encore ! dirait Mohan Aarav !) à ces jeunes de Kabylie et des Aurès, de nouer contacts entre eux, grâce à internet d’abord mais aussi aux moyens de transports, nombreux et rapides qui existent maintenant en Algérie, cela est aisé. Bien que le prix de l’heure de connexion dans les cibercafés dans les Aurès varie selon les villes de 40 à 10 DA, c’est peu et c’est parfois énorme pour des gens aux portefeuilles vides !
Que les asssociations de deux régions coopèrent et se communiquent leurs pratiques, leurs expériences, leurs difficultés mais également échanger au niveau du lexique, de l’écriture, de la toponymie, de l’onomastique, des monographies locales, etc.
Mieux encore, avec le temps, essayer de jumeler les dechras, communes, daïras etc., entre les deux régions. Bref la société civile doit se prendre en charge, s’assumer, s’organiser. Notamment les jeunes doivent tisser des liens, qu’ils apprennent à se connaître, à dialoguer, à s’accepter, à s’estimer, pour enfin s’aimer et se respecter, chacun étant l’égal de l’autre, sans complexe ni méfiance aucune.
Ils devraient même à l’occasion de vacances, se rendre en groupes chez les uns et les autres, afin qu’ils puissent chacun connaître la région et la vie de l’autre ; des sortes de camps de vances et d’échanges culturels entre le Djurdjura et l’Aurès.
Briser l’isolement et l’enfermement schizoprhénique dans lequel les assassins de l’Algérie veulent emprisonner le peuple algérien.
Mais ces balbutiements de rapprochement des citoyens, comme de la société civile, doit impérativement s’effectuer au début, et même longtemps après, uniquement au niveau culturel et identitaire, tout sujet qui peut irriter, fragmenter, séparer, est à proscrire. Nous l’avons déjà vécu par exprérience avec les différents MCB, les différents partis politiques, etc…
Deuxièment condition de réussite aucun individu, aucun groupe, aucune ville ou région, ne doit se sentir lésée, bafouée, méprisée ou complexée de quoi que ce soit envers son autre partenaire. L’égalité, l’estime, la courtoisie et le respect doivent primer avant toute chose.
Tanemirth ik
Ar tufat
Re: LACHES ACCUSATIONS ENVERS AMMAR NEGADI
Auteur : Ichawyen Autrement
Date : 70/03/2002
metta thallem,
J’ai l’occasion de connaître Ammar NEGADI et de travailler avec lui et @!#$ sait combien de militants de thamazighit et de tous les bords, j’ai crois d ans mon chemin.
En lisant les accusations gratuites, méprisantes et blessantes à son égard, je ne peux qu’exprimer, haut et fort, mon indignation et mon soutien et ma solidarité à cet HOMME que j’estime tellement.
Je le fais sans hésitaions et sans réserves.Pour son militantisme, son engagement et son dévouement. Pour son intégrité, honnêteté et son humanité.
Et par la même occasion je renvoie les paranos et les traumatisés de la SM et compagnie à se soigner -mentalement- chez les psychothérapeutes. Et je suis même sûr qu ils, les imbéciles de PERROQUETS, n’ont jamais été interrogé par la sécuritate ni par ses commmis.
Enfin je dirais à ceux qui tentent de salir son image et son passé, faites le dixième de ce qu il a fait pour thamazighth et soyez ce que vous voudriez...
G.B.
faits :
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