Auteur: enquelquesmots
Date: 2005-01-12 17:18:23
"Wa atayna 'Issa bnou maryam lbeyinat wa ayadnahou birrouhi lqudus" A propos de Jésus fils de Marie. (Sourate Al-Baqara).
(Nous avons donné à Jésus les preuves, et nous l'avons épaulé de l'Esprit Saint).
(Il y eut d'autres Jésus, dont Jésus Ben Sira, l'auteur du chapitre "Siracide" dans la bible).
Un site "Notre dame de Kabylie" plus monarchiste que le roi, qui appelle à la discorde et à la différenciation, s'affiche sur le www. Ethnique. Racial, caractéristique des temps qui courent, ceux de la désunion de la fratrie. L’horreur crue sur le plan spirituel.
Alors qu’il ferait mieux d'aller prêcher « la bonne nouvelle » aux européens de souche, qui n'en ont que faire de la @!#$ chrétienne. Ils faut regarder autour de soi pour constater que "l’occident" a tout, sauf la piété et la crainte de @!#$. Cela n’est guère réjouissant.
Ce site "Notre dame de Kabylie" (« dame », laquelle ? Il y en a déjà quelques-unes Lalla Khedidja, Lalla Gouraya) me rappelle une histoire vraie qui s’est passée dans les années 1930, dans une ville du sud algérien.
Il était une fois QADA devenu CADAT.
Une famille a été scindée en deux par les jésuites. A la suite d'une famine qui est entrée dans les annales de la misère en Algérie. Cette famille QADA, pour ne pas la nommer, a été sommée par les jésuites à adopter la @!#$ chrétienne. Certains ont accepté, ils ont été baptisés. Ils eurent de quoi vivre et manger. Sur les conseils des jésuites, ils ont fini par franciser leur nom. Ainsi le patronyme des origines QADA est devenu CADAT. On change le Q et on rajoute un T à la fin.
Les CADAT ont fini par quitter l'Algérie, ils se sont mis à manger du porc et boire du vin à table, à aller à l'église de cette petite ville. Ils ne se reconnaissaient plus dans la population locale. Signe particulier: ils sont noirs, issus des haratines sahariens. Noirs dedans et dehors. Aberkan.
Les autres membres de la famille restés QADA y vivent toujours, avec le temps les deux branches ont fini par s'ignorer complètement. Ils sont devenus étrangers les uns aux autres. Ils ne s’écrivent plus. Les autres vont en pèlerinage à Lourdes, ils piètinent dans le froid à Rome pour entrevoir l’ombre du pape.
Colonialisme. Vive la France.
Des histoires de jésuites il y en a tant.
Comme l’a écrit Nietzsche : « le prêtre (jésuite) un homme d’espèce parasite qui ne prospère qu’aux dépens de toutes les formes saines de la vie, le prêtre, profane le nom de @!#$. Il appelle « royaume de @!#$ » une situation où c’est le prêtre qui fixe la valeur des choses ».
Les jésuites étaient passés par là. Voilà que ceux de Notre dame de Kabylie...veulent me prendre en charge spirituellement. Qu'ils apprennent d'abord à se laver le derrière convenablement, avant d'appeler leurs compatriotes d'antan à la foi chrétienne.
Si les maghrébins avaient vu dans le christianisme un quelconque profit au développement spirituel de leur âme, ils n’auraient jamais adopté l’@!#$. Quand les celtes, selon J. CESAR immolaient leurs semblables sur des bûchers, le Maghreb construisait d’immenses cathédrales à la gloire du @!#$ unique. Il y eut quatre papes d’origine berbère.
Ces larbins kabyles de mauvaise foi, feraient mieux de porter la bonne parole parmi les français de France. Le dimanche en France, les églises sont terriblement vides. On nous parle de 1 milliard et demi de chrétiens, alors qu'ils ne doivent être que quelques dizaines de millions à croire en @!#$ et à pratiquer leur @!#$.
Quand à nos kabyles en christ, ils ne verront aucun paradoxe à fêter comme il se doit la nouvelle année-Sheshonq, sachant que Sheshonq occupa Jérusalem avant de dévaliser le temple et repartir en Egypte avec l'or de Salomon et les tables de la loi.
Drôle de zig que ce Sheshonq. Mais plus drôles encore sont ceux de leur dame de Kabylie...
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