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Le Blog
Interview du Webmestre sur France3
 QUELQUES REMARQUES ...
Auteur: Amirouche 
Date:   2001-01-04 19:42:46

Azul a Imazighen

« Quand arriverons-nous à vivre dans le passé », un véritable calapsus comme dirait l’autre. Passons moulech oula d’ nekini aderegh ouliw.

Il faudrait noter que déjà les restes de Amir AEK ont été rapatriés au temps de Boumedienne. Remarque importante, il en a « envoyé » d’autres auparavant. Plus tard, c’est au tour de nos deux illustres héros dans une macabre mise en scène (je l’ai déjà expliqué dans un article.). J’ai nommé Si el Houes et Amirouche.

Une pétition devait circuler pour le rapatriement justement de ce qui reste de Saint Augustin. Cela a été relaté plusieurs fois par le quotidien algérien El-Watan. Cela date de deux ans. Je dois avoir un article la-dessus. Le sujet est d'actualité auusi pour Jugurtha. En attendant, un article lu pour vous, il y a quelque temps afin de comprendre la complexité de l’entreprise vu l’incurie de nos dirigeants et l’interdit qui frappe toujours la période berbère en matière de recherche archéologique et historique. Bonne lecture.

PATRIMOINE ARCHEOLOGIQUE / La Convention de Rome occultée

L’Algérie a-t-elle ratifié, approuvé, adopté ou adhéré à la Convention d’Unidroit sur le retour international des biens culturels volés ou illcitement exportés ? Une convention qu’avaient signée 70 Etats, dont l’Algérie, le 24 juin 1995 à Rome lors de la Conférence diplomatique, organisée par l’Institut pour l’unification du droit privé de Rome.

Question restée sans réponse faute d’interlocuteur que nous avons tenté de contacter au ministère de la Culture. Ce qui expliquerait éventuellement cette absence de réaction de ce refus de répondre aux demandes de rendez-vous et aux questions exprimées par les journalistes en quête d’informations sur la mise à sac de notre patrimoine culturel et historique.
Les récentes déclarations de cadres et chercheurs du secteur ont admis que les responsabilités dans la mise à sac de notre patrimoine archéologique ne sont pas encore établies. La situation s’est aggravée avec les perturbations sociales, économiques et politiques que connaît l’Algérie. Actuellement des intérêts occultes continuent de peser lourdement sur des atermoiements qui n’en finissent pas de durer, ce qu’ont d’ailleurs confirmé plusieurs cadres du secteur de la culture. L’un d’entre eux en poste depuis plus d’une trentaine d’années a même tenu à préciser : «Avec cette vague de privatisation tous azimuts, il est fort probable que des découvertes fortuites auxquelles peuvent procéder des particuliers ne soient pas déclarées. Il faut impérativement prendre en compte ce phénomène pour éviter que ne se reproduisent des disparitions, à l’image de celle survenue en 1997 dans la wilaya de Souk Ahras. Il s’agissait de la découverte sur le site de Khémissa d’une statue qui, par la suite, a bizarrement disparu.» A ces disparitions doivent être rajoutés les objets archéologiques issus de fouilles illicites. Certaines associations, activant dans le secteur de l’archéologie, se sont même permises d’accaparer plusieurs de ces objets, produits de fouilles non autorisées. D’où cette autre déclaration de plusieurs directeurs de musées et spécialistes de l’archéologie : «Hormis les arts lyriques, notre ministère de la Culture semble ne pas s’être trop familiarisé avec les autres secteurs sous sa tutelle. Les multiples vols d’œuvres d’art et objets archéologiques, dont ont été victimes nos différents musées, ne lui ont pas permis de mieux apprécier les réalités du terrain et d’agir en conséquence.» Ces cadres n’ont pas manqué de s’étonner à la lecture, courant juin 1998, d’une circulaire ministérielle demandant aux directeurs de wilayas de la culture de renforcer la sécurité autour de leurs établissements. L’émission de cette circulaire, qui ne leur avait pas a été adressée directement, serait due à une réaction du ministre suite à un vol à la tire perpétré aux alentours du ministère. Mais en aucun cas, cette réaction n’a été enregistrée lors des multiples vols dont ont été victimes les musées nationaux. Aucune réaction également lorsque les autorités tunisiennes avaient affirmé être en possession d’objets archéologiques en provenance d’Algérie que des contrebandiers avaient facilement réussi à faire passer. Et c’est là qu’aurait pu intervenir la Convention d’Unidroit du 24 juin 1994, établie à Rome (Italie). C’est ce qu’indiquera Me Selaimi Fadila maître de conférence à l’Institut de droit et chercheur en droit économique et des affaires. Invitée par l’Unidroit au séminaire sur la libéralisation du commerce extérieur organisé le mois de juin 1998 à Rome, Me Selaimi n’a pas manqué de poser des questions à ses homologues étrangers. Ces questions ont porté sur la procédure pouvant être appliquée par l’Algérie pour récupérer les objets archéologiques volés ou illicitement exportés de 1962 à ce jour, notamment ceux retrouvés en Tunisie, en Italie et en France. La majorité des chercheurs, universitaires, archéologues ne cessent de remettre sur le plateau le vol de plusieurs tableaux de maîtres commis au musée Zabana (Oran). Un vol qui avait précédé de quelques jours la signature par l’Algérie de la Convention mondiale du patrimoine de l’Unesco en 1970. Cette institution s’apprêtait justement à inscrire sur ses registres au titre de patrimoine universel certaines de ces pièces et œuvres d’art se trouvan au musée Ahmed Zabana. Pourtant, ce musée était administrativement géré par la commune d’Oran. Sa gestion scientifique, quant à elle, était du ressort du ministère de la culture. Le ministre de l’Intérieur à l’époque, El Hadi Lakhediri, avait ordonné à la DGSN d’entamer une enquête qui avait duré de 1984 à 1986. En vain. Des intérêts occultes étaient intervenus pour faire en sorte qu’elle n’aboutisse pas. Même l’opération destinée à photographier et à inventorier ce qui restait comme œuvres d’art et pièces archéologiques du musée Ahmed Zabana avait été bloquée. En 1986, la direction du patrimoine avait sollicité des experts allemands pour mener une enquête approfondie. Arrivés sur les lieux, ces derniers furent impressionnés par ce qu’ils avaient trouvé comme richesses archéologiques. Les évènements d’Octobre 1988 les contraindront à abandonner. Que peut faire l’Algérie aujourd’hui pour récupérer ce qui lui a été volé et localisé, à l’image des sept têtes actuellement entre les mains des autorités tunisiennes ? A cette question répond l’article 5 alinéa 1 de la Convention de Rome : «Un Etat contractant peut demander au tribunal ou à toute autre autorité compétente d’un Etat contractant d’ordonner le retour d’un bien culturel illicitement exporté du territoire de l’Etat requérant.»
Mêmes les tableaux de maîtres et autres objets archéologiques volés de nos différents musées depuis l’indépendance peuvent être récupérés, conformément à l’article 3 alinéa 3 qui précise : «Toute demande de restitution doit être introduite dans un délai de trois ans à compter du moment où le demandeur a connu l’endroit où se trouvait le bien culturel et l’identité du possesseur et, dans tous les cas, dans un délai de cinquante ans à compter du moment du vol.» Et si un peu partout à travers le monde, l’Unidroit est constamment sollicité par les états adhérents à ladite convention, en Algérie beaucoup d’interrogations demeurent au moment où se multiplient les vols des musées et sites archéologiques. Pourquoi pas tant que les incessantes alertes pour un meilleur suivi de leur gestion et une protection plus rigoureuse ne sont pas entendues ? C’est l’interprétation que l’on peut accorder à la déclaration de M. Kéchar, sous-directeur à l’IGF : «Il y a eu de très belles découvertes au niveau du musée de Sétif. Des objets d’une valeur culturelle inestimable sont abandonnés à leur triste sort dans des cartons et soumis aux intempéries, à l’humidité, au vol et à autres sources de dégradation. Ils n’ont pas été inventoriés et aucune recherche ou étude sur l’histoire et l’origine civilisationnelle de ces objets et pièces archéologiques n’a été engagée. Ces derniers sont entassés comme des sacs de pomme de terre au niveau des musées.»

N. Benouaret

 c'est tout ce qui t'a interpele dans ce que j'ai dit ?
Auteur: Ullial 
Date:   2001-01-05 09:02:19


Salam....

Tu ne reponds pas sur le raptriement de nos concitoyens mort en france et que le gouvernement comme nos elites , laissent pourrir (c'est le moins que l'on puisse dire) dans les morgues francaises.
Pas un centimes n'est depense pur eux par le consulat algerien.
Je pense qu'augustin lui meme en bon chretien serait d'accord....

 Re: QUELQUES REMARQUES ...
Auteur: M'hend 
Date:   2001-01-05 17:08:29

Et oui, ce que je viens de lire cadre parfaitement avec ce qu'a dit Da LMulud :
Le berbère se sont plus proche de son ancêtre que de son voisin;
Essayons de vivre notre présent et projetons-nous dans l'avenir!
Posons nous la question que somme-nous? qu'allons nous devenir?
Qu'on cesse de se dire nous ancêtres étaient, ont fait! certes prenons ça comme repères et comme leçons pour ne pas refaire les mêmes erreurs, pour réussir l'avenir!
Certes, nos ancêtres nous ont laissé une histoire, une identité, une culture est ce qu'on s'est posé la question : qu'allons nous laisser aux générations futures?

Quant à Saint Augustin, fallait-il le considérer comme berbère? je suis désolé il est d'abord un chrétien (comme taraq ibn zyad est d'abord un musulman); il a servi la cause chrétienne souvent contre les berbères; je ne suis pas contre qu’un berbère soit musulman, chrétien, juif, bouddhiste ou athée mais je le considère berbère qu'à partir du moment qu'il sert la berbèrité avant sa religion et non servir sa religion avec la berbérité! saint augustin berbère; laissez moi rire

 d'achouth amazigh ?
Auteur: Amirouche 
Date:   2001-01-06 13:12:08

Azul a gma

Je voudrais savoir ce que tu mets derrière le terme Berbère. Comment fabrique-t-on un berbère ou un Kabyle au sens anthropologique ? C'est une question que j'ai posée depuis des lustres à laquelle personne n'a répondu. Plus tard, je reviendrai sur ton post avec plus de détails.

Ar tufat.

 Re: d'achouth amazigh ?
Auteur: M'hend 
Date:   2001-01-08 11:10:45

Azul fell-ak,
Au sujet des berbères et de leurs appellations, il y a une littérature immense qui en parle; c'est vrai il y a du rationnel, de l'objectif, comme il y a de l'irrationnel et du subjectif pour ne pas dire du "non-obcjectif". Il faut savoir lire c'est à dire être cartésien dans ces choix et scientifique dans sa lecture.
Comment fabrique-t-on un kabyle ou un berbère au sens anthropologique?
a mon sens le kabyle ou le berbère ne se fabrique, il s'est fait, au fil des âges, et évolue en fonction de son entourage et des épreuves auxquelles il se confronte. Le kabyle ou le berbère n'a rien d'extraordinaire ou de mystérieux, il est comme tous les peuples avec ses qualité et ses défauts, avec sa langue, son identité et sa culture qui lui sont propres.

 Et la culture ?
Auteur: Amirouche 
Date:   2001-01-09 17:30:45


Azul amoqran

Je suis d’accord sur la définition réponse, même si tu as pris le terme fabriqué au sens général. Pourtant j’ai bien précisé au sens anthropologique. Ceci dit, que mets-tu derrière le terme culture, je t’épargne le mot-valise identité. Merci pour ta gentillesse. Je reviendrai par la suite avec plus de détail sur le sujet en question.

Cordialement.

 Re: Enfin - Honneur a St. Augustin.
Auteur: A3essas 
Date:   2001-03-28 07:30:13


Paru dans le journal le Matin - 28/03/2001.


Colloque international sur saint Augustin
Malgré les pressions, il se tiendra
Qu'importe les pressions, le Haut-Conseil islamique est déterminé à tenir le colloque international sur saint Augustin qu'il prépare depuis maintenant plus d'une année . Il aura lieu du 1er au 7 avril, dans un premier temps à Alger, et ensuite à Annaba et Souk Ahras, où seront organisées des visites sur des sites archéologiques liés à la figure d'Augustin, pour des conférences sur place. Seront données en parallèle des communications destinées au grand public en arabe et en français à Alger et Annaba.
Une exposition consacrée à l'africanité et à l'universalité d'Augustin sera montrée, à son tour, à la Bibliothèque nationale puis dans neuf autres villes algériennes. Elle sera par la suite acheminée à Fribourg et à Genève, à partir du 18 octobre.
Lors d'un point de presse qu'il a animé, hier au siège du HCI, Mahmoud Bouayad, président du comité d'organisation de cette manifestation et conseiller auprès de la Présidence, a tenu à souligner que c'est Bouteflika qui a proposé cette idée au conseiller fédéral suisse Josef Deiss, alors qu'il effectuait une visite officielle à Alger en octobre 1999.
Sur les plans académique et scientifique, le colloque sera parrainé par le HCI, le séminaire de l'Université de Fribourg (Suisse) et l'Augustinianum (Rome).
Pourquoi le HCI ? Mahmoud Bouayad répond que c'est moins l'institution en soi qui a déterminé ce choix que la personnalité du défunt Abdelmadjid Meziane.
En une année et demie de préparation de cette manifestation, le comité d'organisation a rencontré embûches et obstacles. Mais son président préfère parler de réticences. Très vite vaincues, précise-t-il. « On a expliqué aux gens que saint Augustin est un Algérien et qu'il est mort deux siècles avant l'avènement de l'Islam en Afrique. Donc, on ne peut pas lui reprocher d'être de confession chrétienne. » Ce projet s'inscrit dans le cadre du dialogue entre civilisations, proclamé pour l'année en cours par l'Assemblée générale de l'ONU. Par son africanité et son universalité, saint Augustin constitue un repère pour un dialogue pacifique entre les deux rives de la Méditerranée. L'influence de ce philosophe et religieux sur la pensée humaine ne s'est pas effilochée, en dépit du passage de seize siècles. Pas moins de 500 articles et ouvrages parlent encore de saint Augustin annuellement. Plus d'une quinzaine de revues spécialisées ont pour but de faire progresser la compréhension de sa pensée et de sa survie à tous les temps. Son universalité s'illustre notamment par le fait que son ouvrage Les Confessions a été traduit non seulement dans toutes les langues européennes, y compris le grec et le russe, mais aussi en arabe, en japonais et en coréen.
Né à Thagaste en 354 et mort à Hippone (Annaba), Augustin a fréquenté les milieux philosophiques platoniciens et été « auditeur » auprès des manichéens pendant une dizaine d'années avant de devenir prêtre en 321, puis évêque en 395-396.
Beaucoup de personnalités de notoriété internationale participeront à ce colloque. Parmi les animateurs, on peut citer notamment Serge Lancel, auteur de 800 pages sur saint Augustin, et Mendouze, connu pour lui avoir consacré quinze ans d'études. Il est à noter que le comité d'organisation de cette rencontre internationale a fait une demande officielle aux autorités algériennes pour baptiser un endroit au nom de saint Augustin. Mais jusqu'à l'heure actuelle, indique Mahmoud Bouayad, « nous n'avons reçu aucune proposition à la hauteur de la dimension de l'homme ».
Nissa H.

 Re: QUELQUES REMARQUES ...
Auteur: radouan 
Date:   2002-03-22 12:25:27

je ne comprent rien a tout ca

 Re: Et la culture ?
Auteur: Lunis 
Date:   2002-11-13 02:37:45

Un Amazigh au sens anthropologique c'est un africain.

 Re: Et la culture ?
Auteur: totocapt 
Date:   2003-07-19 17:22:28


Il n'y avait pas de conscience berbère à l'époque berbère, mais des consciences tribales! Comment Saint Augustin, en tant que @!#$, aurait-il plus se sentir plus ceci ou cela? De tout manière il assumait entièrement son africanité et donc par là... sa numidité? Car la berbérité, c'est au XXe siècle, pas avant... L'amalgame historique, c'est très facile à faire! :-)

 Re: Enfin - Honneur a St. Augustin.
Auteur: Thierry Lievens 
Date:   2004-11-22 22:34:56

N'y a-t-il pas une erreur dans votre texte : Augustin ne peut pas avoir été prêtre en 321, mais plutôt en 391.

Bravo pour l'initiative de dialogue interculturel ! Merci.

 Re: Et la culture ?
Auteur: idir 
Date:   2005-02-21 14:08:21

totocapt ,cultives-toi ,avant de dire n'importe quoi,la conscience berbere existe depuis l'antiquite ,avec ses ecrivains dits romaims par la falcification de l'histoire berbere des chercheurs occidentaux,tel apulée 125-170 ,le rheteur fronton ,le poete terentius,le grammairien porphyrionet d'autres dieux n'etaient que la transposition de dieux locaux berbere,ainsi melquart devenu herecles puis hercule aeschemoun devenu esculape ,baal hammon devenu saturne, les berberes ont donnes 3 papes au siege de saint pierre saint victor 2siecle saint miltiade et saint gelase 4et 5siecle, peres a l'eglise saint augustin et saint syprien .et six empereurs a Rome dans le plus connu fut Septime severe. avant d'intervenir sur un debat ,apprends de quoi il s'agit et cultives -toi

 Re: Et la culture ?
Auteur: totocapt 
Date:   2005-02-22 19:07:45


Idir, tu confonds deux choses: la conscience de l'identité propre d'un peuple, et la culture, phénomène qui marque une collectivité humaine d'un ensemble de traits communs. Donc ok avec toi que l'on peut trouver tel trait culturel berbère chez tel personnage de l'Antiquité, qu'elle soit numide, punique ou romaine... Mais la conscience que les berbères avaient d'eux-même, en tant que peuple, cela n'existait pas, du moins pas au sens nationaliste du terme. Le nationalisme en tant que marqueur culturel d'un peuple, cela apparaît en Europe grosso modo au 15e siècle, et est pleinement intégré dans la mentalité populaire fin 18e/début 19e siècle, puis à partir de là avec l'expansionisme européen, le concept nationaliste en tant que tel va se répandre dans le monde entier... Je ne suis pas pour faire des amalgames historiques, c'est un choix philosophique, et honnête selon moi! La culture, ça me connaît, n'ai crainte!

Je précise pour finir que j'ai toujours été ok pour la reconnaissance de la culture berbère en tant qu'élément historique ayant contribué à l'avènement de l'identité européenne (occidentale). Le simple fait de mentionner Saint Augustin et ses écrits me paraît suffisant... Pas vous?

 Re: Et la culture ?
Auteur: idir 
Date:   2005-02-22 21:21:16

si tu connaissais l'histoire de la culture berbere,tu aurais su que berbere n'etait que le nom que leur donnaient les romains (barbare)et tout se qui etait etranger au rommains etait appeler barbare,etle vai nom que portaient les berberes etait NUMIDES , donc ,la conscience du peuple numide... cela fait 15ans que j'etudie et je fais des recherches sur mon peuple NUMIDE(berbere)je connais tres bien ses origines et son histoire.c'est mon identite

 Re: Et la culture ?
Auteur: totocapt 
Date:   2005-02-24 17:27:25

Ok pour les romains, mais si tu connaissais également ton Histoire, tu saurais que les grecs nommaient les berbères "oi Nomadev", ceux qui font paître, et c'est l'origine du nom des Numides...Donc tiens-tu ton identité des grecs, ami numide? Bien sûr que non car les amazighs (prenons un terme neutre) existaient avant que les grecs n'arrivent en Afrique du Nord... Les romains faisaient une différence entre les maures et les numides: et toi, fais-tu la même différence? Et qu'est-ce qu'évoque pour toi le lybique, attesté comme l'ancêtre des langues berbères actuelles? Ca te gêne ou pas de te dire lybique? Ca n'a pas la même dimension historique que la Numidie pas vrai? Et pourtant, cela évoque le temps où les amazighs étaient seuls, avant que les phéniciens et leur culture punique s'installent... Alors si tu veux un terme qui reflète ton identité, tu n'as pas besoin d'aller voir chez les grecs si il y est! :D Et l'identité n'est pas passéiste au passage...

 Re: Et la culture ?
Auteur: idir 
Date:   2005-02-25 01:00:18

ce n'est surement pas toi qui vas m'apprendre mon histoire,apprends plutot la tienne au lieu de dire n'importe quoi sur un domaine que tu ignores completement,tel l'identité berbere

 Re: Et la culture ?
Auteur: totocapt 
Date:   2005-02-25 18:54:12


Quelle argumentation! J'en suis bouche béééééééé!!! :D Si l'identité berbère et toi ne font qu'un, bonjour la culture! :D

 Re: Et la culture ?
Auteur: LUCAS 
Date:   2006-01-09 13:07:16

Salut Idir,

Tu as parfaitement raison, mais pourquoi le dire avec tant d'animosité? Ca ne copute rien de le dire dans le calme et l'esprit tranquille; essayes tu verras comme c'est satisfaisant...

Tu connais le fameux "connais-toi toi même", alors?

En tous cas interressant ce que tu dis.

A+

 Re: Et la culture ?
Auteur: LUCAS 
Date:   2006-01-09 13:16:42

Salut mon frère,

Voilà où on en arrive à vouloir agresser "coûte que coûte", trés intéressant aussi ce que dit TOTOCAPT...

"Connais-toi toi même" mon cher Idir, tu verras qu'on en ressort grandi et trés calme, avec un grand sentiement de fraternité.

Finalement est-ce qu'on sait ce qui s'est passé dans le passé? Sais-tu si tu n'as pas des ancêtres vandales... romains... phéniciens ou un peu de tout ça ? Nul ne peut le dire. On s'en fout, ce qui importe surtout c'est la valeur de l'HOMME au moment où on parle; le passé c'est passé dépassé. Pour autant,... que l'on s'intéresse à ce qui s'est passé ça me semble édifiant, constructif, etc... et puis surtout c'est NOTRE histoire.


Keep cool man, bismillah...

 Re: Et la cultur?e
Auteur: agda amazigh 
Date:   2006-02-13 16:13:04

J'ai l'honneur de solliciter la bienveillance de vouloir m'envoyer la liste des bibliothèques qui s'intéressent au patrimoine du juifs berbères au Maroc car je suis entrains de préparer un recherche avec l'IRCAM sur le thème: la Région de fazzaz recherche archéologique et historique( les juifs berbères au Maroc).
Je porte à votre su que je suis un jeune marocain, actif dans MCA, secrétaire général de l'association TAF WA MAN, membre coordination AMYAFA au Moyen Atlas.
Dans l'attente d'une réponse favorable, veuillez accepter, Monsieur; nous salutations les plus distinguées.

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