Auteur: Amirouche
Date: 2001-01-14 15:27:02
Azul,
Pour revenir un peu sur l’origine des Berbères, il est vrai qu’il existe quelques étonnantes similitudes avec certains peuples du Caucase, des Iberts, des celtes et des Basques. Je ne parlerai pas des sémites avec qui nous avons d’étroites relations qui dateraient de Gildon. D’où d’ailleurs la gène des linguistes à classer notre langue. Car elle a cette faculté de ressembler aux langues africaines mais aussi asiatiques. C’est ainsi qu’elle a été classée comme chamito-sémitique, c’est à dire afro-asiatique. Ce classement n’a pas mis d’accord tous les linguistes, une minorité continue de voir du côté de l’Europe. Certaines études présentent d’édifiantes curiosités. D’autant plus, le berbère présente la particularité d’être une culture orale possédant une écriture. Mais peut-on parler de langue pure ou de peuples purs ? Assurément non. Les grandes civilisations ont été édifiées toujours sur les cendre d’une autre plus ancienne. En tous les cas beaucoup de questions restent posées quant aux origines de tel ou tel fait.Car rélisations importantes ont été érigées en même temps dans différents endroits sur la planète. La théorie de la diffusion se retrouve inopérante brusquement. Est-ce un pur hasard ou autre chose ?
Par exemple, Le sens de l’appellation Amazigh se retrouve aussi chez beaucoup de peuples anciens. De passage en Hongrie (1984), j’ai appris au Musée national de Budapest, Nemziti Muzeum, que les Hongrois se nomment magyars (en arabe « el majar »), et me dit-on que cela signifie homme libre. Le même phénomène existe chez les amérindiens Cheyennes qui a le sens de “homme noble’’. Inuit exprime l’idée de “Homme’’. Leurs voisins les nomment Eskimos, c’est à dire « mangeur de viande crue ». Cette appellation est donc courante mais parfois c’est l’idée d’une caste qui est évoquée telles que les guerriers, les forgerons, les griots, les marabouts, les commerçants, les prisonniers, etc.
Actuellement des thèses dans le milieu africain sont avancées pour accréditer l’idée du déplacement migratoire à partir de l’Afrique et non de l’Asie comme tend à l’affirmer des écoles occidentales classiques. Champollion lui-même aurait sollicité le parler berbère (comme il a utilisé le copte convaincu après Kirchner que ce parler est une forme tardive de l’ancienne langue de l’Egypte) pour expliquer certains mots ou les déchiffrer. Je reviendrai sur l’écriture berbère plus tard.
A ken i tsidedjan imazwura : ma skhasragh staghfir allah, ma d eswav ghur rabi. Aka itsfukun imeslayen di tejmaat.
Ar tufat
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