Auteur: Amirouche
Date: 2002-03-17 00:24:51
Je ne suis pas tolérant contrairement à ce que vous avancez. Je vous laisse ce qualificatif pour vous en servir. Quant à moi, j’essaie d’être ouvert au dialogue, au débat, à l’altérité bienveillante.
Vous avez écrit ceci : « D'autre part, la réalité c'est que nos parents et grands parents, pour la plupart ignorants et illétrés n'ont pu que se soumettre à cette foi sans avoir la capacité d'analyse et de raisonnement d'un lettré. mais la nouvelle génération née après 1962, possède les capacités intellectuelles pour remettre en cause ce dogme, qui a aliéné tout individu, installant une chappe de plomb sur notre société. »
Pour nier bien sûr dans un autre post en écrivant ;
En 1952, à l’Université d’Alger, moins de 10% des étudiants sont algériens, ce qui ne représente qu’environ 200 pour plus de 8,5 millions d’habitants.Alors pauvre ignard, je ne te parle pas d'intellectuels mais d'éducation, ne mélange pas ! »
Donc, vous persistez à dire que vos parents et grands-parents est incapables de raisonner parce qu’ils n’ont pas été à l’école ! ! ! ! ! ! Ils sont incultes ou sans éducation ?
Pensez-vous que l'arabisation outrancière et volontariste de l'école algérienne ait pu fabriquer des intellectuels humanistes ?
Vous voyez bien que vous vous mélangez toujours les pinceaux ! ! ! !
Je vais vous dire une chose mon ami. Je sais, comme vous aussi, que le pourcentage des enfants algérien scolarisés n’atteignait que 2 % en 1890. Mais je sais, d’un autre côté, que ce chiffre insignifiant atteignait les 40 % avant la colonisation. A cette époque, il y avait moins de 30 % dans l’Hexagone à parler le français. Si vous dire la scolarisation ....
Pourtant l’arabisation dont vous parliez et les deux périodes que vous citez (l’invasion des tribus Banu Hilal, Banu soulaym, Banu Maâqil et la période post coloniale) comme éléments déterminants dans l’arabisation accélérés des populations n’est pas une vue d’esprit. Mais encore une fois, ne simplifions pas l’histoire. Pendant cette longue histoire, il y a eu flux et reflux de l’arabisation.
Pour finir : avez-vous un problème avec la sacré en général ou plutôt l’Is.lam ? Ne pouvez-vous pas concevoir un Polonais musu.lman, un Américain musu.lman, un Dioula musu.lman, un Bombara musu.lman ... un Berbère musu.lman ? Que faites-vous de la civilisation berbéro-musulmane ? De vos cimetières ? Mais je crois que vous avez une dent contre le « groupe ». Que dire donc de Laârach de la vaillante Kabylie. Pensez-vous à vos enfants, votre vieillesse, à votre enterrement ?
Par conséquent, peut-on soulever votre intolérance ?
En ce qui me concerne, je n’ai de problème avec aucune des religions, mais vraiment aucune. Je n’ai traité personne de mécréant, d’athée ( ou à café) ou d’inculte. Surtout pas vos grands-parents athn iherz rabi.
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