Google
Publications | Forums | Annonces classées |Rencontrer ou correspondre | Annuaire |Médias |
Le Blog
Interview du Webmestre sur France3
 Negadi l'innocent
Auteur: Tidet 
Date:   2002-03-07 22:18:08


Azul fellawen / t

Le grand militant Amazigh AMMAR NEGADI a répondu aux accusations de ...... par: ( d'autres commentaires se trouvent au forum de
http://www.chez.com/aureschaouia/ )


Mohand Aarav BESSAOUD et Ammar NEGADI

Si l?usage veut que l?on ne tire pas sur les ambulances, un autre usage ordonne de laisser les morts en paix, car, en plus ils sont intouchables et? hélas intraduisibles en justice !

Ce qui n?est pas le cas des courageux anonymes du net qui m?insultent, me menacent et m?accusent ; ceux-là peuvent être retrouvés, identifiés et poursuivis on est pas dans une « république couscoussière » comme disait un célèbre chroniqueur algérien.

Quoi qu?il en soit, M. Bessaoud est décédé et, comme il s?est dit croyant, je luis souhaite une vaste tombe et que son Maître se charge de lui !

Mais quand j?ai vu mon nom associé à un projet d?assassinat de Mohand Aarav Bessaoud, je n?en croyais pas mes yeux. Je pensais à un canular d?un mauvais plaisantin? Mais il citait le livre.

Aussi, plutôt que de réagir sous le coup de la colère, de l?indignation contre ce qui me paraissait pure calomnie, j?ai préféré d?abord acquérir le livre en question et voir exactement de quoi il s?agissait.

Le livre s?intitule : « de petites gens pour UNE GRANDE CAUSE. Ou l?histoire de l?Académie berbère (1966-1978) », Alger, Imprimerie de l?Artisan, 2000, 173 p. (Ce livre aurait été écrit, selon l?auteur, dès 1980). Et se trouve effectivement aux éditions berbères où je l?ai acheté.

L?ouvrage se situe entre la mi-confession et une conversation personnalisée, intimiste, à bâtons rompus, émaillé de digressions et d?anecdotes aussi inutiles que futiles? Mais, néanmoins, le tout pouvant effectivement servir de matériaux à l?histoire d?Agraw Imazighen qui reste en effet à écrire.

Car, il ne nous apprend rien ou guère sur « l?invention » des néo-tifinagh, sur les premiers balbutiements du lexique et ses néologismes, sur les premiers prénoms lancés comme un défis, sur les chansons que nous popularisions là où nous passions, sur le processus et l?historique, ou les péripéties, ayant présidés à la fabrication de tels objets : vêtement (T?Shirt), sur les bijoux (le premier fameux Z), sur la confection de bulletins, tracts, affichettes, sur l?agit-prop réalisée par tous auprès d?associations, partis, syndicats, oppositions, sur les affrontements, parfois violents, avec des éléments de l?Amicale, qui plus est en majorité des Kabyles !, sur ces « crapahutages » dans les banlieues : Saint Denis, Aubervilliers, Asnières, Puteaux, Suresnes, Nanterre, etc., sans compter Paris et certains de ces quartiers « chauds » (Barbès, le 15è, etc., parce que tenus par l?Amicale. Le passage sous silence de l?acquisition de la machine à écrire en tifinagh, le travestissement quant à l?histoire du local et de la machine offset (heureusement que tous les protagonistes de l?affaire sont présents sur la scène de Paris), je reviendrais plus loin là-dessus.

Par contre, peu à peu, au fil des pages, nul n?est épargné, chacun y prend pour son grade (excusez l?expression). Il n?y a que lui, lui, et toujours lui. Et la prétention jusqu?à la boursouflure !

A vouloir trop tirer la couverture à soi, elle se déchire et révèle l?indigence et le misérabilisme? C?est bien dommage et regrettable pour un homme qui a tout donné, tout sacrifié. Et bien plus dommage encore pour la cause amazigh.

Certes sans lui, l?Académie Berbère n?aurait jamais vu le jour.

Sans sa ténacité, sans sa combativité, sans sa foi, son courage mais aussi ses astuces et autres fourberies, l?Académie Agraw Imazighen n?aurait jamais vu le jour ni tenu plus de dix ans !

Sans sa louable et noble action, sans sa persévérance, et parfois une grande patience, peu de jeunes Imazighen n?auraient pris conscience. Mais, une fois ceux-ci conscients, les yeux déciller, ils aspirent à mieux voir, à mieux découvrir, à mieux comprendre, pour mieux agir, pour plus d?efficacité. Et cela le « père » ne le voulut point, ne pouvait l?admettre ni le supporter.

Et quel est le père, ou le parent, qui ne voudrait jamais que son enfant grandisse, ne devienne homme, majeur et responsable ? C?était pourtant le cas de Bessaoud, il craignait surtout de perdre « son enfant », c?est-à-dire « son Académie », que personne ne voulait lui prendre mais seulement la rendre forte, crédible et puissante !

Ceci est incontestable et nul ne le nie.

Mais de là à médire de tous et de chacun, de là à prétendre que le FFS a projeté de l?assassiner, Krim Belkacem a projeté de l?assassiné, que moi-même, agent de la SM, aurait suggéré son assassinat, c?est du délire, de la parano à l?état pur !

Ne pas oublier non plus les fumeuses tentatives d?empoisonnement dont il fit l?objet dit-il à deux reprises avec de l?huile d?olive trafiquée et une troisième fois avec un croissant de patate dans la chaussure !

A noter que toutes ces affirmations, ces affabulations, ces jugements à l?emporte-pièce, hâtifs et définitifs et autres assertions ne reposent sur aucun début d?élément de preuve ou d?un quelconque argument positif? Tout n?est supputations, élucubrations d?un homme aigri, malade, épuisé et, je dirais même, animé d?une joyeuse perversité à nuire pour ne laisser que décombres fumantes et puantes après son passage !

Mais trêve de bavardage voici des citations extraites telles qu?elles du texte et que je livre sans commentaires ou si peu.

Mais qu?en on juge.

p. 6 : dès l?avis aux lecteurs, Bessaoud cite une vérité frappée du coin du bon sens : « Il y a des personnes qui ne sont pas crédibles même en disant la vérité ».
Plus loin, p. 73, il écrit : « Les hommes nobles ne cherchent jamais à déprécier un autre homme noble. »

C?est parfait ! Nous allons voir !

p. 25 : Aux tout débuts des démarches en vue de créer l?Académie, et parlons d?Arkoun, du Dr Bouchek, de Taos Amrouche, de Hanouz ? il écrit : «Mais ces hommes m?ont été utiles, en ce sens qu?ils avaient servi de décor à la pièce que je jouais. »

p. 26 : Il compare sa démarche (et donc j?imagine ses méthodes) aux fondateurs de l?Etoile Nord-Africaine (ENA) !

p. 39 : « Hanouz n?eut pas la même chance face à Amar Achaoui [ C?était mon pseudonyme et c?est là qu?il me cite pour la première fois ] qui lui demanda les noms des personnes avec lesquelles il jeta les bases des fondations de son ?uvre. ? Nous étions douze, lui répliqua notre pharmacien oubliant volontairement, et par adoration pour Naroun, la réunion à six qui eut lieu au domicile de Taos Amrouche ».
Ce que Bessaoud ne dit pas, c?est que c?était sur sa demande que je me rendis chez Hanouz prétextant un article pour notre revue et le questionner sur l?histoire de l?académie afin de savoir ce qu?il allait me répondre.
Ainsi agissait Bessaoud. D?un côté il faisait « voir » un Chaoui au président « esseulé, isolé » de l?Académie, et d?une pierre deux coups : il allait découvrir ce que pensait Hanouz de lui et de l?Académie, et par Hanouz il allait avoir des impressions sur moi?

Faut-il également ajouter et surtout rappeler que l?Académie berbère était constitué à 99,99% de Kabyles, j?étais pour ainsi dire l?unique Chaoui ; donc à la fois rare, étrange et suspicieux? par excellence. Un Chaoui amazighiste, convaincu, actif, engagé !!?? Bizarre, bizarre, n?est-ce pas ?

p. 40 : « De Gaulle avait été mécontent d?apprendre la création de l?Académie berbère. On veut saboter ?ma politique arabe? aurait-il dit ».

pp. 50-56 : Où il n?est question de Hanouz, de son utilité en tant que bailleur de fonds, en tant que mécène, mais aussi de son caractère, de son père, de sa grammaire qui n?en a que le nom? De la boue !
Mais le pire est encore à venir, telle cette phrase assassine en page 56 : « D?ailleurs Naroun m?avait appris que la pharmacie de Hanouz avait appartenu à un déporté @!#$ et que le n?ud du problème était peut-être là ».

Que signifie cette assertion ? Si c?est la vérité, les rescapés des camps nazis, ou leurs ayant-droits, doivent certainement le savoir depuis le temps que Hanouz occupe cette pharmacie, et ils peuvent, et la loi est pour eux, réclamer leur biens. Ou bien c?est faux et c?est une délation pure et simple non dénuée d?abjecte bassesse ! Uniquement le besoin de nuire, salir, détruire !

p. 62 : Des jugements-accusations contre Idir et Aït Menguellet qui n?auraient jamais percé, malgré leur indéniable talents, si l?Académie n?avait préparé le terrain. Mais, en guise de remerciement, l?un voulut soi-disant le tabasser et l?autre le traita d?agent de la C.I.A.

pp. 63, 66 et 67 : Bien des chanteurs sont malmenés, Akli Yahiaten, une espèce de menteur, otage de l?Amicale des Algériens en Europe, « Youssef Abjaoui, qui ne représentait rien sur la scène artistique », tandis que Cid Messaoudi ne serait grand que par la taille? Slimane Azem, trop gourmand, réclamant 250 000 (anciens francs) pour trois chansons, soit ¼ d?heure sur scène !

p. 70 : Toujours la méfiance, la suspicion et cette terrible maladie des années soixante et soixante-dix : l?espionnite? «? des jeunes venus initialement pour nous espionner ».

p. 71 : Bien que vantant les m?urs démocratiques en Kabylie et les vertus républicaines des tajmaât, il n?a que profond mépris pour les formalités et les exigences démocratiques «? notre conseil d?administration composé d?hommes sages et tranquilles, et qui venaient à notre local? tous les 36 du mois, avec la certitude de servir à quelque chose tout en étant inutiles. »

p . 73 : Ali Sayed, qualifié de sociologue des Ath Yenni, spécialisé « dans l?action de compter les mariages qui ont eu lieu dans sa commune ».

p. 74 : « Si donc je m?habillais et mangeait mal, ce n?était pas parce que je manquais de moyens, mais bien parce que je voulais ?tromper mon monde? (dixit Hand Sadi) ».

p. 79 : Sincèrement, et parfois crûment, Bessaoud rappelle sa pauvreté, sa dépendance financière. Et quand excédé , il répond : « Très bien, rétorquai-je, je ne m?en irai pas. Seulement voyez-vous, il faudra trouver une solution à mes principaux problèmes : je suis malade et sans le sous ». Malheureusement ceci est la stricte vérité. Bessaoud était sans le sou et mangeait de la vache enragée. Donc cet état de chose, qu?il rappelle par ailleurs fréquemment, est à retenir lorsque nous aborderons la question du local et de la machine offset. Car c?est de cet épisode que naquit ma mise à l?index avec l?infamant qualificatif d?agent de la SM qu?il me colla mais que personne ne prit au sérieux, car, hélas, je ne fus pas le seul à être traité ainsi.

pp. 82-84 : «Ce fut à Ould Slimane qu?un des responsables F.F.S. exprima le regret de ne m?avoir pas liquidé en 1968. »
Même ce mmi s Slimane, que nous connaissions et aimions tous, qu?il encense par ailleurs, ne trouve pas grâce à ses yeux dès qu?il prit légèrement parti pour Hanouz. Pas plus d?ailleurs que Mustapha Bounab qui eut la maladresse de faire soi-disant le jeu de Hanouz. En effet cette querelle Hanouz-Bessaoud finissait par nous empoisonner l?existence.

p. 86 : Sur Slimane Azem. « Mais les paroles d?un Slimane Azem, c?est un peu comme la robe moirée d?une danseuse orientale : elle a besoin de billets de banque pour maintenir sa brillance ».
Et à la même page cet Adil Slimane qui reçut une bonne correction.

p. 87 : Sur Slimane Azem encore. «Et la seule épitaphe qu?il mériterait à mon avis, serait celle-ci :?Enterré en exil parce qu?il voulait être plus près de son portefeuille ».

p. 89 : Pour une fois il nous explique comment il crée ses néologismes, lorsqu?il ne connaît pas le mot en tamazight. A un écolier qui lui demandait le nom du crocodile, il écrit, entre autres ceci : « Lui dire donc que je ne le connaissais pas aurait été pour lui une terrible déception. Je l?inventai donc. Je suis parti des mots ?azrem? et ?assif? et j?en fis ?azersif. Et ce n?était pas la seule fois que je fis appel à mon imagination ».

Et Nul n?y échappe :

p. 89 : Mohia serait opposé aux tifinagh, il proposerait bien ses textes à l?Académie à condition que celle-ci renonce aux tifinagh qu?il juge archaïques et obsolètes. S?y ajoute une perfide allusion que Mohia ne maîtriserait pas suffisamment le français et qu?il serait man?uvré par Mouloud Mammeri.
Quant à Ramdane Achab « s?exprima carrément contre mon action qu?il qualifia de ?rallumage de braises éteintes? »

C?est dans ces pages que nous sommes visés en tant que groupe fractionniste et moi particulièrement comme agent !
pp. 97-99 : « Ces camarades, sous la houlette de Hand Sadi, après avoir tenté, séparément ou en groupe, de me convaincre de transformer Agraw Imazighène en parti politique ?marxiste bien entendu- décidèrent de ?tuer? notre association de l?intérieur parce qu?elle était réactionnaire du fait qu?elle se limitait seulement à la défense et à la promotion de la langue berbère »?.
Je devais en tenir compte, car ils avaient fini par inculquer des complexes au sieur Bairi M?Hand, un étudiant en droit en qui j?avais pleinement confiance?
Je fis donc quelques concessions et à Bairi et à son acolyte Aït Messaoud ?

Bairi alla même plus loin : il refusa de me remettre l?argent que je lui avais confié en dépôt, l?ayant proposé à ses nouveaux amis dont il était loin de partager les idées politiques. Bref il me trahit au bénéfice de roublards beaucoup plus ambitieux pour eux-mêmes que pour la cause berbère ?

? groupe mené par Hand Sadi dont les discussions tournaient autour du ?passé réactionnaire? de l?Académie berbère et du ?fasciste Mohand Aarav?.. Mon assassinat, suggéré par Amar Negadi, un agent, fut même envisage.»

Le plus triste c?était qu?ils ourdissait leur complot dans un local que j?avais loué à leur intention ayant cru qu?ils voulaient vraiment travailler. Je leur avais même acheté une offset en empruntant de l?argent. Et comme leur tentative de s?emparer d?Agraw Imazighène échoua complètement, ils quittèrent ce local sans m?avertir, me mettant ainsi dans l?obligation d?avoir à en payer le loyer pendant plusieurs mois ainsi qu?un transporteur qui me débarrassa de l?offset. »


Ces assertions méritent des éclaircissements :

J?avais soulignais plus haut, et Mohand Aarav le clame assez haut, dans quelle indigence financière se trouvait Bessaoud? Avec quel argent nous loua-t-il un local et acquis une offset ?

Comment peut-on travestir la vérité à ce point ? Quel démon, quel mauvais génie, rend les hommes si aveugles, si injustes, si fourbes ?

Bien sûr que Bessaoud est mort, il ne peut se défendre, aussi je ne peux l?accabler davantge? Bien que l?on ne peut faire témoigner des absents, qui sont aun pays, ou décédés depuis des années, je pense aux regrettés Mostafa Aouchiche, le fondateur des éditions berbères, à Mohand Zekri, qui eut l?idée de fabriqer ces premiers Z en bronze, aussi simples que modestes, convenants d?avantage à des moines guerriers qu?aux bijoux d?or massif étincelants aux coups de jeunes filles aujourd?hui.

1)Etant secrétaire du comité de Paris d?Agraw Imazighen, c?est moi qui eut l?idée, que je soumis à tous le monde, y compris à Bessaoud, de nous doter d?un local et des moyens d?impression. La raison est simple. Le local, rue d?Uzès, exiguë, ne pouvait servir d?accueil, de réunion, de lieu de travail et même le ?cagibi? comme l?appelle Mohand Aarav, de lieu de repos.

2) Agraw Imazighen s?étoffait en adhérents, en moyens et en ambitions, le but étant de rénover notre bulletin et tout autre production en tendant vers la diversification et vers une qualité tant éditoriale que matérielle. Nous en avions assez de la ronéo et des stencils de m?

3) J?expliquai que ce local ne serait qu?une annexe logistique d?Agraw Imazighen, que rien ne s?y ferait, ne se tiendrait ni se fabriquait sans l?accord de tous, y compris de Bessaoud. En outre notre ?groupe?, comme dit Bessaoud, s?engageait à tout assumer, tout prendre en charge y compris l?aspect financier. J?avais le feu vert de me charger de tout.

4) Sincèrement je m?appliquais à fond. C?est peut-être là mon erreur et mon tort. Mohand Aarav senti ce qu?il considérait comme un ?danger?? Connaissant un imprimeur en banlieue qui voulait bien nous céder une vieille ?bécane? d?offset à bon marché pour l?époque, je saisis l?occasion. Ce fut Hand Sadi, Rabah Aït Messaoud, M?Hand Baïri, Mustapha Bounab et moi-même qui prîmes en charge l?achat et le transport de la machine de Boussy Saint Antoine à Paris.

5) Entre temps j?avais trouvé un local rue Bichat, pas loin de la rue des Granges aux belles, où justement le frère de feu Mohamed Boudiaf tenait un café. C?est pur hasard. Le local appartenait à un artiste ?je m?en foutiste? au sens financier, d?origine suisse, qui nous le céda en demandant tout simplement que l?on acquitte le loyer. Il n?y eut donc ni droit de bail, ni droit d?entré? et le loyer était abordable. C?était une aubaine ! Mais il y avait beaucoup à faire.

6) Ces deux aspects réglés, il ne restait plus qu?à travailler, d?autant que financièrement cela coûtait très peu à Agraw Imazighen, car le groupe, comme je le disais, s?était engagé à s?auto financer. D?autre part, parmi le groupe, certains travaillaient dans de grandes boîtes, donc les fournitures de bureau, la papeterie et autre articles étaient pour ainsi dire ?gratuits?.

7) Le local était souvent ouvert, il y avait toujours une ou deux personnes pour y travailler, y assurer une permanence? Et très vite il devint très fréquenté, une véritable annexe d?Agraw Imazighen, d?autant que ?le siège central?, rue d?Uzès, était souvent fermé la semaine.

9) Donc là venaient les trois-quart des noms cités dans l?ouvrage de Mohand Aarav Bessaoud et bien sûr les membres du ?fameux groupes?.
C?est ainsi que peu à peu se propagea la rumeur comme quoi j?étais agent de la SM.

10) Comme la fonction éligible de secrétaire du comité parisien était renouvelable annuellement, aussi quand l?échéance arriva, je cédais de bonne grâce et soulagé ma place et Hand Sadi fut élu à la tête du comité.

11) A la suite de quoi, je pris mes distances avec l?académie berbère. Par contre je restais en contact avec tous les membres et ce jusqu?à ce jour où lorsqu?on se rencontre c?est avec un réel et sincère plaisir.

12) En fait Mohand Aarav Bessaoud a toujours pratiqué ce qu?il détestait et dénonçait avec virulence : suspicion, méfiance, défiance, rumeur, étiquette, espionnite, utiliser Akli pour battre Idir, faire surveiller M?Hend par Mohand et vice-versa?

D?ailleurs, à ce propos, je suggère (puisque je suis habitué à suggérer), que tous les anciens d?Agraw Imazighen conviennent d?un lieu et d?une date pour se rencontrer et jeter les bases pour la collecte d?informations, aussi infimes soient-elles, afin de rassembler les matériaux nécessaire à l?écriture de l?histoire de l?Académie Berbère en France et son rayonnement. A cette occasion on pourra désigner un comité, ou un collectif, ou un groupe, qu?importe l?appellation, qui sera chargé de la centralisation et d?une première mouture de textes.

Et mon action ne s?artrêta pas avec mon départ d?Agraw Imazighen.
Mais ceci aussi est connu de tous. Et c?est une autre histoire.

J?arrête là

Vive Tamazgha libre, unie, amazigh.
Vive Tamazgha où aucun amazigh n?opprime ni domine ni méprise l?autre parce qu?il n?est pas de son bord ou de sa région.
Vive Tamazgha dans l?honneur, l?honnête et la propreté au sens propre comme au sens figuré.

 Sujet Auteur  Date
 Negadi l'innocent  nouveau
Tidet 2002-03-07 22:18:08 
 Re: Negadi l'innocent  nouveau
karin Putz 2005-10-25 09:28:32 
 Re: Negadi l'innocent  nouveau
Azwaw 2007-02-23 13:34:58 
 Re: Negadi l'innocent  nouveau
M. Hanouz 2006-04-21 22:37:43 

 Répondre à ce message
 Votre Nom:
 Votre Email:
 Sujet:
 Copiez   thunogoq  en face:
    

© 1997-2016 Frebend Concept. Tous droits réservés. Envoyez vos commentaires et questions au Webmaster. 15 personnes connectées