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Le Blog
Interview du Webmestre sur France3
 Vérité en-deçà, mensonge ....
Auteur: Amirouche 
Date:   2002-01-09 00:48:11

Le quotidien algérien Le Matin du 09/01/02



Le président de la commission d'enquête parlementaire au Matin
« La Gendarmerie est hors de cause »
Le président de la commission d'enquête parlementaire sur les évènements de la Kabylie devra remettre son rapport au président de l'Assemblée vers la mi-février. Dans cet bref entretien qu'il nous a accordé hier, M. Bayoudh estime que les responsabilités sont plus individuelles qu'institutionnelles. Il considère qu'il y a eu une exploitation d'un mouvement qui devait s'exprimer de manière pacifique.

Le Matin : Votre commission suscite les critiques des uns et le cynisme des autres. Après des mois d'investigation, où en sont vos travaux ?
M. Bayoudh : Ce qu'il faut savoir, c'est que notre commission n'est pas morte comme l'ont affirmé certaines personnes. Son rapport d'enquête sur les évènements de la Kabylie est en voie de finalisation. Nous avons pris notre temps, parce que nous avons tenté de faire le tour de la question et d'effectuer un travail dans un total de seize wilayas. Nous avons également essayé de situer l'évènement dans le temps et l'espace, d'examiner les causes et les effets.

Quels sont les responsables que vous avez auditionnés ?
Nous avons entendu le ministre de l'Intérieur, des Affaires religieuses, des Affaires étrangères, le général major de la Gendarmerie nationale et le directeur général de la Sûreté nationale. Nous avons, en outre, rencontré le P-DG de la Protection civile, de l'ENTV, le directeur de la Radio et le responsable de la Gendarmerie de Béni Douala et de Oued Amizour. Notre travail a été enrichi par des témoignages par fax et téléphone et nous avons eu à rencontrer les familles des personnes décédées et des blessés. Les membres de la commission se sont déplacés dans les régions les plus reculées de la Kabylie.

On croit savoir que votre rapport sera rendu public bientôt
Nous devons remettre le rapport au président de l'Assemblée vers la mi-février. Ce dernier se chargera de le transmettre au Président de la République qui avisera.

Pourquoi ce retard ?
Nous avons commencé nos investigations au mois de mai dernier et vu la complexité du problème et la richesse du débat au niveau de la commission autour des points les plus anodins, on nous a accordé un délai supplémentaire. Notre commission est constituée de vingt et un membres issus de différentes sensibilités au niveau de l'APN et qui n'ont pas été toujours d'accord sur tout.

Le RCD et le FFS ne sont pourtant pas représentés
Je comprends leur abstention. Ce sont des partis majoritaires dans la région. C'est très délicat pour eux de faire partie d'une telle commission et tellement embarrassant du point de vue politique, partisan et surtout électoral.


A quelles conclusions est parvenue la commission ?
Nous avons tenté de contacter toutes les parties, de revenir sur les jours qui ont précédé l'évènement, de situer cet évènement dans un contexte national et international. Nous nous sommes attardés sur quelques régions comme Béni Doula et Amizour et quelques dates symboliques, telle celle du 14 juin. Nous avons également tenté d'établir des bilans précis de pertes humaines et matérielles et situer la responsabilité de l'administration, des corps de sécurité, des élus locaux Nos conclusions ne sont pas toujours négatives. Nous pensons qu'il y a des gens qui ont eu un rôle très positif pendant les émeutes.
Ce qui est important à relever est que les responsabilités sont plus personnelles qu'institutionnelles. Notre rapport écarte totalement l'implication des institutions qui, contrairement à ce qu'on a dit, n'ont pas provoqué les tragiques évènements de Kabylie.
En tant que corps, la Gendarmerie n'est pas à incriminer. Ce sont des bavures individuelles. Nous n'allons pas réinventer les choses. Des gens se sont adonnés à la casse, c'est aussi cela la réalité.
Pour le cas de Taghrit, des enquêteurs ont tout mis sur le dos de la Gendarmerie. On a occulté le terrorisme pendant des mois pour tout mettre sur le dos de ce corps.

Le rapport de la commission Issad désigne pourtant clairement la Gendarmerie comme principal responsable des dérapages et dépassements dont ont été sujettes certaines régions du pays ?
Ceux qui ont des preuves sur l'implication de la Gendarmerie n'ont qu'à nous les donner. Nous n'avons pas encore fermé le dossier. La colère des jeunes est légitime. Mais il y a eu à côté l'exploitation d'une revendication qui devait au départ s'exprimer à travers un mouvement pacifique visant la promotion des droits de citoyenneté.

Que pensez-vous justement du rapport Issad qui est apparemment l'antithèse du vôtre ?
La vérité chacun l'interprète selon ses possibilités.

Propos recueillis par Nissa H.

 Sujet Auteur  Date
 Algerie: En kabylie lles militaires mis en cause...  nouveau
Ullial 2002-01-08 11:34:41 
 www.anp.org  nouveau
sh 2002-01-08 13:27:07 
 Re: www.anp.org  nouveau
Ullial 2002-01-08 14:32:58 
 Vérité en-deçà, mensonge ....  nouveau
Amirouche 2002-01-09 00:48:11 
 Re: Algerie: En kabylie lles militaires mis en cause...  nouveau
Muhend 34 2002-01-16 23:21:09 

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