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Le Blog
Interview du Webmestre sur France3
 Weltma SOBIESKI, c'est pour toi...
Auteur: sh 
Date:   2001-12-18 14:12:23


Bonne annee ma soeur, j'espere que cet article t'eclairera sur l'Isl.am et que ton esprit ne sera plus devoye par ceux qui veulent te faire croire tout et n'importe quoi.

Va chercher la verite a sa source!




Quand Mahomet libérait les femmes


L'émergence de l'@!#$ au VIIe siècle avait représenté un progrès pour les femmes, mais le droit a durci les dispositions du @!#$ et les textes de la tradition. La polygamie, le voile, la répudiation sont typiques de ces déviations historiques



J'EN vois quelques-unes tout occupées à teindre leurs cheveux pour les rendre blonds. Elles rougissent de leur patrie et regrettent de n'être pas nées en Germanie ou dans les Gaules" : ce n'est pas un précurseur de l'islamisme, mais Tertullien, l'un des grands théologiens chrétiens d'Afrique (155-220), qui se moquait ainsi du beau sexe et le contraignait au port du voile.





"Dix siècles après, l'@!#$ le plus tatillon n'y changerait pas une virgule", écrit Slimane Zeghidour dans Le Voile et la Bannière (Hachette, 1994). Autrement dit, l'antiféminisme n'a pas attendu, pour s'exprimer, les Ibn Taymiya et autres juristes "machistes" de l'@!#$, ni les puritains du wahhabisme saoudien. Il est de tout temps, dans les récits bibliques, dans le Talmud, chez l'apôtre Paul, chez saint Augustin et Luther, chez les meilleurs auteurs chrétiens.

Au VIIe siècle de l'ère chrétienne, à une époque où l'Eglise doute encore que les femmes aient une âme, le surgissement de l'@!#$ marque une révolution dans la condition féminine. Mahomet naît au cœur d'une société patriarcale où les filles ne sont que des bouches à nourrir qu'on élimine, en cas de trop-plein, en les enterrant vives. Elle ne sort de sa situation d'esclave et ne devient sujet "libre" que lorsqu'elle est mère. Mais l'extrême vigilance accordée à la virginité des filles et à la fidélité des épouses - garantie de la pureté du sang et de l'honneur du clan - n'est pas une spécificité préislamique. Elle est typique d'une anthropologie méditerranéenne qui marqua les trois monothéismes.

La révélation de l'@!#$ offre à la femme, pour la première fois, la possibilité de rompre la chaîne de l'esclavage, d'être considérée - devant @!#$ - comme l'égale de l'homme. Le prophète Mahomet (570-632) interdit le meurtre des petites filles, ordonne au mari de subvenir aux besoins de sa femme, crée pour la fille une part d'héritage qui - même réduite à la moitié de celle de son frère, qui a la charge des biens de famille - est, à l'époque, un progrès inimaginable. Lors de ses exploits spirituels et guerriers, Mahomet a toujours une femme à ses côtés. Par amour ou alliance diplomatique pour élargir son royaume, il en consommera... huit, après la mort de sa première épouse, Khadidja, en 620. Au mont Hira, où @!#$ lui dicte le @!#$ (602), c'est Khadidja, une femme, qui est le premier témoin de la révélation musulmane.

Loin des traditions bibliques qui font porter à la femme le poids du péché originel, l'@!#$ lui prescrit donc, dès le VIIe siècle, des égards d'une surprenante modernité : @!#$ est aux femmes autant qu'aux hommes. Deux cents versets lui sont consacrés dans la quatrième sourate, précisément intitulée "Les femmes". Les croyantes, autant que les croyants, sont promises au même paradis éternel et au même châtiment que les hommes si elles sont "hypocrites" ou "idolâtres". Les préférées de @!#$ sont les mères : "Le paradis est sous le pied des mères", dit un célèbre haddith du Prophète. Mais les épouses et les enfants sont tous des "biens de ce monde", d'inestimables cadeaux de @!#$. "Les femmes sont l'autre moitié de l'homme", récite un haddith. Ou encore : "Le meilleur parmi vous est le meilleur envers son épouse." Quel plus bel hommage, enfin, que le verset 21 de la sourate Ar Rum, qui énonce : "Il est parmi les signes de @!#$ d'avoir créé de vous, et pour vous, des épouses, afin que vous trouviez quiétude auprès d'elles."

Bref, le @!#$ et la tradition (sunna) sont fascinés par le sexe féminin. Mahomet n'a rien d'une figure ascétique et n'a pas prêché, comme le Christ, une @!#$ ascétique. Si la faute et la culpabilité ne sont pas absentes de l'@!#$, elles ne sont pas imputées à la première femme, Eve, mais au Diable et à la capacité de l'homme à faire le mal. Tout le texte coranique peut être lu, prié, médité comme une louange au créateur, une ode à la beauté de ses créatures. Et si, aujourd'hui, on ne retient de l'histoire musulmane que l'extrême méfiance à l'égard des femmes, une marginalisation sexiste juridiquement codifiée, une persécution savamment orchestrée, on ne saurait oublier l'autre face de l'@!#$ : l'érotisme des Mille et Une Nuits, la légitimité du plaisir et d'un désir infini, le raffinement des jeux sexuels, le goût de la bonne chère, de l'argent et des parfums. "Le prophète lui-même a profité de tous ces bienfaits et tout cela est bénédiction d'Allah", explique Malek Chebel, chercheur, dans un numéro deL'Actualité des religions (juillet-août 2001).

Les plaisirs de la chair ne sont donc pas une transgression, sauf que les textes de l'@!#$ sont aussi une mise en garde perpétuelle contre la "tentation" que représente la femme - "Je n'ai pas laissé tentation qui serait pire pour ma communauté que celle que représentent les femmes pour les hommes" -, contre les excès du plaisir et de l'ostentation, pour le respect du rôle premier de la "mère" et du code de bonne famille. Ainsi l'@!#$ se révèle-t-il un mélange confus de suavité extrême et de puritanisme absolu. D'un côté, la folie des talibans en Afghanistan ; de l'autre, cet "âge d'or", dont aime parler Malek Chebel, celui des jardins et des harems, des parfums et des épices, de l'"explosion des sens", le temps des Abbassides à Bagdad (VIIIe-XIIe siècle), des Fatimides au Caire (Xe-XIe) et de l'Andalousie musulmane.

Mais qu'une @!#$ réformiste, exaltant l'ardeur sexuelle, soit devenue prison pour les femmes reste l'un des principaux mystères de l'@!#$. La raison fondamentale en est l'affirmation de la "prééminence" de l'homme. Un seul écrit l'atteste, le verset consacré à la répudiation dans la deuxième sourate : "Les épouses ont pour elles des droits, semblables à ce qui leur incombe. Les hommes ont cependant sur elles une prééminence. Allah est puissant et sage." Tout un imaginaire machiste et paternaliste est né, qui a ouvert la voie à la plupart des discriminations et humiliations. Pour les démarches les plus courantes de la vie - aller à l'école ou au hammam, assister à des fêtes, se marier, se présenter devant le juge, partir en pèlerinage -, la femme a toujours besoin d'un tuteur masculin, un père, un mari, un frère. Elle est exclue de toute fonction religieuse ou politique, même si des femmes ont gouverné des pays musulmans comme le Pakistan, le Bangladesh ou la Turquie.

La polygamie est encore tolérée dans des pays comme le Maroc ou l'Egypte. Le @!#$ avait limité à deux, trois ou quatre épouses le lien matrimonial (sourate 4, verset 3). Il s'agissait alors de mettre à l'abri du besoin les femmes seules, répudiées ou les veuves, et l'équité entre les femmes, sur les plans matériel et sexuel, y était prescrite : "Si vous craignez de ne pas être équitable, n'épousez qu'une seule femme." Aujourd'hui, pour la psychanalyste Wahiba Amiri-Afrit, la polygamie n'est plus qu'un moyen pour l'homme de se rassurer sur son pouvoir, de garder en éveil son désir et, pour la femme, une obligation constante de séduire.

Le port du voile est un autre exemple de déviation entre une "lettre" du @!#$, que les fondamentalistes appliquent avec rigueur, et un "esprit" qui n'en fait pas une norme obligatoire. Le voile touche toutes les religions comme signe d'humilité devant @!#$. A l'origine, le hidjab désigne toute chose (tissu, mais aussi paravent ou arbre) qui empêche de voir, c'est-à-dire qui délimite l'espace du public et celui de l'intime. Selon la tradition, le prophète a eu la révélation du "voile" le jour de son mariage avec la belle Zaynab, sur laquelle les hommes, raconte la légende, posaient un regard concupiscent. Son ami Omar, le futur calife, l'imposa aussi aux habitantes de Médine, ville aux mœurs plus relâchées qu'à La Mecque. Mais le @!#$ le réserve aux épouses du prophète et aux nouvelles croyantes pour les différencier de celles qui ne sont pas encore converties.

Pourquoi est-il devenu une norme ? Le @!#$ demande aux femmes de "rabattre le voile sur la gorge" (du mot arabe jouyoub, qui peut être aussi traduit par décolleté) et il s'en tient là. Bien des différences opposent le haïqblanc (couleur sunnite), porté par les femmes maghrébines, et le tchadornoir (couleur chiite) des musulmanes d'Asie centrale. Le hidjabdes jeunes immigrées de banlieues anglaises ou françaises n'a rien de commun non plus avec la carapace qui enveloppe le corps de la femme afghane (burqa) ou saoudienne. Mais le @!#$ n'arbitre nullement entre des modalités d'habillement plus symboliques et culturelles que proprement religieuses. Ce qui est incontestable en revanche, c'est la sacralisation de la pudeur. En @!#$, tout le corps de la femme est awra, mot qu'on peut traduire par "chose restant à découvrir", c'est-à-dire ce qui est caché et touche aussi bien les parties génitales du corps (de l'homme et de la femme) que la vie privée.

Cette notion capitale d'awra légitime et sanctifie la pudeur. Elle a été très tôt codifiée. L'awra et le hidjab délimitent les espaces du public et du privé, de l'homme et de la femme. C'est une séparation sexuelle radicale, imposée, normalisée, tellement intégrée dans les mentalités que l'on n'explique pas autrement la répulsion que provoque, chez beaucoup de femmes musulmanes, l'exposition de la nudité chez la femme occidentale. Mais pour Wahiba Amiri-Afrit, ces notions de "voile", de "pudeur" et de "nudité" évoquent une "scansion" propre à l'@!#$, une alternance de creux et de pleins, expression d'un érotisme qui se veut art du désir. Une scansion qu'on retrouve aussi dans le ramadan : privation diurne de nourritures et de relations sexuelles ; fête nocturne, d'autant plus goûtée que le jeûne alimentaire et sexuel aura été complet.

Ainsi ne peut-on comprendre le statut des femmes en @!#$ sans examiner son rapport à la sexualité. "Vos femmes sont pour vous un champ de labour. Allez à votre champ comme vous le voudrez", dit crûment le @!#$ (sourate 2, verset 223). Celui-ci codifie les préliminaires de l'acte amoureux, recommande aux hommes "baisers et douces paroles" plutôt que de "se jeter sur sa femme comme le font les bêtes". Faire jouir sa femme est même un devoir pour le croyant et des dispositions permettent à l'épouse d'obtenir le divorce en cas d'impuissance du mari ou si celui-ci s'abstient de tout rapport sexuel pendant quatre mois. L'@!#$ a décomplexé la sexualité, condamné le célibat, sacralisé le mariage (voir Historia, numéro spécial sur l'@!#$, décembre 1999).

Mais s'il n'y a pas de péché de chair, les relations sexuelles y sont sévèrement contrôlées. L'@!#$ établit une distinction radicale entre l'union licite (nikah) et l'union illicite (zina) ou adultère. Dans les temps préislamiques, il avait combattu toutes les formes d'union libre, de zina, et institué l'union licite, le mariage. Cela est resté ancré : dans le droit islamique (charia), l'auteur d'un adultère est puni jusqu'à la lapidation. De même, la "répudiation" ne peut-elle intervenir que dans le cadre de l'union licite. Elle repose sur la fameuse formule bi'l-haram, que le mari doit répéter trois fois pour que la répudiation devienne définitive. Pour le prophète, il s'agissait de permettre à l'homme de réfléchir, revenir sur sa décision et, même s'il a prononcé trois fois la formule, de retrouver sa femme. On sait ce qu'il en est advenu. La répudiation est devenue parfois un moyen commode, pour un mari irascible, de décider du renvoi de son épouse.

Que de traditions ainsi déviées et devenues discriminatoires ! La question des femmes est la plus révélatrice d'un @!#$ qui, dit Slimane Zeghidour, confond "la loi et la confession, le citoyen et le croyant, la piété et le civisme, le droit public et les bonnes mœurs religieuses". Le droit a souvent perverti l'inspiration d'origine et aggravé le déséquilibre de la lettre coranique. Mais il convient de rappeler qu'une telle confusion entre la loi et la confession existe aussi en... Israël ou dans la Grèce chrétienne, où on ne peut se marier que devant le rabbin ou le pope !


Henri Tincq

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 16.12.01

 Sujet Auteur  Date
 Weltma SOBIESKI, c'est pour toi...  nouveau
sh 2001-12-18 14:12:23 
 izzan !!  nouveau
aksel 2001-12-18 22:38:34 
 Re: izzan dans ta bouche !  nouveau
sh 2001-12-19 10:10:52 
 Re: izzan dans ta bouche !  nouveau
Aherbebbou 2001-12-19 17:07:12 
 Re: izzan dans ta bouche !  nouveau
sh 2001-12-20 12:34:11 
 ma soeur , sh.....  nouveau
J.SOBIESKI 2001-12-19 01:53:37 

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