Auteur: Amirouche
Date: 2001-10-16 11:02:14
Bonjour,
Intéressant article publié dans le Courrier International. Inquiétant car il y a deux semaines, je suivais une formation sur la violence où j'ai appris, entre autres, que certains de nos dirigeants sont de parfaits psychopathes. La seule différence, c'est qu'ils sont au pouvoir alors que d'autres, similaires, sont en prison (suites à des violences) ou dans des hôpitaux.
Bonne lecture et évitez des psychoses !
RUSSIE
Vous êtes débile ou psychotique ? Devenez politicien !
Hommes politiques, décideurs ou personnalités publiques, les élites sont-elles saines d’esprit ? Une équipe de psychologues et de psychiatres russes tente de déceler les sujets les plus critiques au sein de la Douma…
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Entre Clinton et Bush, lequel est le nigaud ? Récemment, des psychologues américains évaluaient, à titre de comparaison, le quotient intellectuel (QI) des présidents des Etats-Unis. Une étude qui, selon l’hebdomadaire “Obchtchaïa Gazeta”, a inspiré leurs homologues russes de l’Académie des sciences, membres de l’association Médecins pour les droits de l’homme. Aux Etats-Unis, Bill Clinton caracole avec un QI de 182 alors que George Bush Jr. peine à 91, soit une performance digne d’un “débile léger”.
En Russie, le QI de certains politiciens ne reflète pas forcément leur poids ou leur influence politiques : ainsi le marginal député ultranationaliste Vladimir Jirinovski affiche un QI de 175, alors que l’ancien Premier ministre eltsinien et ex-patron de Gazprom Viktor Tchernomyrdine végète à 70. En fait, au sein de l’élite politique russe, c’est une femme qui règne sur le QI de ses collègues députés, Irina Khakamada.
Mais le quotient intellectuel n’est pas tout et ne donne pas d’indication sur l’état psychique du sujet. A cet égard, “certains représentants des élites politiques russes manifestent des symptômes inquiétants”, note l’auteur de l’article, professeur en psychologie, qui se base sur les séances de la Douma, la Chambre basse du Parlement. “Plus d’un tiers des députés russes relèvent de pathologies typiques des manuels de médecine : haine mutuelle, esprit de chicane, mégalomanie, manie obsessionnelle, paranoïa, délires en tout genre…”, observe-t-il.
D’autres personnalités proches des cercles politiques sont également atteintes, tel l’animateur vedette de télé Sergueï Dorenko, qui “commentait les images horribles des attentats terroristes à Moscou”. Le diagnostic dressé par “Obchtchaïa Gazeta” est implacable : “Dorenko se délecte en refoulant la peur sur ses spectateurs et ses détracteurs. Il jouit à entretenir la psychose et la panique. De plus, il montre des signes évidents de manie obsessionnelle et de mégalomanie, caractéristiques de sa fonction de journaliste et de futur leader politique (le symptôme du ‘führer démoniaque’).”
Les conclusions de l’enquête sur le psychisme des décideurs politiques et économiques russes sont inquiétantes. “45 % d’entre eux sont atteints de troubles psychiques. Ces gens ne doivent pas diriger. Ils sont dangereux pour la vie de nos concitoyens”, prévient l’auteur. Mais les Russes peuvent se consoler, leurs élites ne sont pas les plus touchées, car ce pourcentage s’élève à environ 47 % aux Etats-Unis, et culmine à 92 % au Moyen-Orient”…
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