Auteur: Azrem
Date: 2001-10-05 22:34:34
Ali Gherbi, de l'intercommunale de Béjaïa, qui a contacté notre journal juste après sa diffusion, a exprimé sa révolte et s'est dit indigné par cette pratique du pouvoir qu'il considère comme une « diversion » de plus : « On est sous tension. Ce communiqué est un faux. Nous mettons en garde ce pouvoir maffieux. S'il y a eu rencontre, les auteurs de cette trahison seront lynchés car il est possible qu'il y ait eu des infiltrations que quelqu'un ait trahi. » Pour l'animateur de l'intercommunale de Béjaïa : « Le communiqué laisse entendre qu'il y a des traîtres parmi nous. Et cela est grave à 36 h de la marche. C'est très grave.
Nous condamnons cette pratique scélérate d'un pouvoir maffieux. Nous tenons à lui rappeler que le mouvement travaille dans la transparence et il doit se le tenir pour dit au cas où il l'aurait oublié. » Le comité populaire de la wilaya de Béjaïa dénonce également cet accord annoncé officiellement par le gouvernement. Ce démenti de l'interwilayas, dont les recoupements en ont établi la véracité, vient polluer une marche qui a été précédée par une invitation du communiqué de la Présidence de la République des aârouch à remettre la plate-forme d'El Kseur tout en reconnaissant, comme dans ce dernier communiqué, l'essentiel des points de revendications de la plate-forme d'El Kseur. Au moment où la coordination prépare d'arrache-pied la marche de ses délégués, ce communiqué problématique, considéré comme « faux » par les animateurs de la Coordination interwilayas, rend énigmatique la volonté du pouvoir à répondre aux revendications de la plate-forme à ses légitimes représentants.
Rachid Mokhtari
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