Auteur: Azrem
Date: 2001-09-17 22:18:20
Mon billet d'avion dans la poche, mes bagages fin prêts, je prends le taxi pour l'aéroport CDG. Destination l'Algérie, ce pays qui est en moi, comme l'eau est en mes cellules. Arrivé au guichet d'enregistrement, je confie mes bagages à l'hotesse qui m'accueille d'un sourire franc. D'un regard rapide sur l'animal rose que je tiens au bout de la laisse, elle laissa échapper un mouvement de surprise. Elle était agréablement surprise. Je lui dis que ce bagage la, ne part pas en soute, mais reste avec moi. Au passage de la douane, le policier me demande les passeports et autres papiers habituels. Je lui présente mon passe et celui de mon animal rose. Tout va bien, moi et Mao on vient de passer les formalités douanières françaises. Le voyage à bord de l'airbus A320 d'air Algérie s'est bien passé. Lorsque moi et Mao ou Mao et moi, on débarque à Alger, les douaniers Algériens n'en finissaient pas faire des courbettes au passage de mon petit Mao tout content d'avoir fini le voyage. La plupart des gens qui voyaient Mao pour la première fois, s'approchaient de lui et l'embrassaient sur la patte gauche en signe de respect. Je me suis dit intérieurement, que mon petit cochon avait du charisme aux yeux de ce peuple qui était le mien. Si les Qoreichites voyaient ça, ils n'en croraient pas leurs yeux.
Hier, j'aurais été lynché et mon petit cochon brûlé; aujourd'hui, IL est adulé, respecté et même adoré. Ah ce peuple est incompréhensible!
Et si tout cela n'était pas seulement un rêve?
Azrem entend le réveil qui sonne...
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