Auteur: ouiza
Date: 2001-08-26 15:06:42
yanis aragh kan aya , lunis yaderwach nar yougadh
Une délégation de plusieurs personnes a marqué sa présence dans la ville des Genêts au cours de la journée du 30 mars.
Comme le Printemps berbère approchait, j’ai pensé que cette délégation représentait le MCB, d’autant que Rabah Asma
et Fahem y figuraient. Mais voilà que j’apprends qu’il s’agissait, en fait, de l’Association citoyenne de Tizi Ouzou et que
Lounis Aït Menguellet en était le président d’honneur. Par la suite, ce dernier se déclarera dans une conférence de presse
apolitique. Quel paradoxe et quelle drôle de manière d’accueillir le 20 Avril !
C’est bien Aït Menguellet qui chantait : " Eviter d’être comme cet oiseau déplumé. Même libre, il ne peut voler. " C’est
toujours lui qui chantait : " Qu’on soit maudits ; nous continuons d’applaudir. " Aït Menguellet n’est pourtant plus
seulement le fils de sa famille et de son village. Il appartient à ceux qui ont fait de lui un symbole, un monument. L’erreur
qu’il vient de commettre est inadmissible. Ou alors, qu’il choisisse son camp et on respectera son choix quel qu’il soit.
Mais qu’il ne nous croit pas dupes. Qu’il ne prêche pas la neutralité alors qu’il s’engage à travers ses chansons. D’ailleurs,
Aït Menguellet n’est le président que de ceux qui l’ont élu, pas de la Kabylie.
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