Auteur: Diffusion
Date: 2001-07-13 13:53:34
Azul,
Les puchistes d'Alger peuvent-ils tromper toute le monde tout le temps ? Maintenant que l'Europe commence à s'éveiller, suite au soulèvement de la Kabylie, les v'là qui se tournent vers les pays africains pour poursuivre leur intox (Voir article dan Quotidein ci-dessous). Définitivement, ces sanguinaires souffrant du syndrome de Milosovicth, ont une PEUR BLEU DE LA COMMISSION D'ENQUÊTE INTERNATIONALE. Ils sont prêts à brader les richesses du pays pour obtenir un sursis même des américains qu'ils ont pourtant qualifiés pendant 40 ans d'impérialistes.
Nous devons les démasquer en écrivant aux chefs d'États Africains (Mandela par exemple) pour dénoncer l'apartheid ARABO-ISLAMO-BAATHISTE du régime d'Alger contre les Imazighen d'Afrique du Nord. Nous devrons aussi envoyer une forte représentation à la Conférence Mondiale contre le Racisme, la discrimination, la Xénophobie et l'Intolérance qui se tiendra en Afrique du Sud (Durban) du 31 aout au 7 sept. 2001.
Source: Le Quotidien (12/07/2001)
Motion de soutien de l'OUA
Les africains contre l'ingérence étrangère en Algérie
Les chefs d’état et de gouvernement africains réunis au dernier sommet de l’OUA à Lusaka (Zambie), ont voté une motion de soutien à l’Algérie contre les ingérences étrangères, et réaffirment le rôle éminemment constructif d’Alger dans l’émancipation des peuples en Afrique.
Le projet de motion de soutien, proposé par le chef de l’Etat malien Alpha Omar Konaré, a été voté à l’unanimité par le 37ème sommet ordinaire de l’Organisation, dont c’est la dernière tenue, avant l’avènement de l’Union africaine qui aura son premier sommet l’année prochaine en Afrique du Sud. Les chefs d’état et de gouvernement africains ont ainsi apporté leur ferme soutien et leur appui à la démarche de sortie de la crise adoptée par le Président Bouteflika.
La motion dénonce en outre, les ingérences étrangères dans les affaires internes en Algérie et certaines interférences de parties européennes dans la crise algérienne.
Indubitablement, les chefs d’état et de gouvernement africains, en votant cette motion de soutien, tiennent à réaffirmer leur plein appui au Président Bouteflika, notamment dans la gestion de la délicate crise sociale actuelle, marquée par des manifestations à répétition en Kabylie et dans certaines villes d’Algérie. La motion, qui ne mentionne pas les pays visés par «l’ingérence et les interférences étrangères», cible en particulier les manoeuvres de déstabilisation orchestrées par certaines capitales européennes pour exacerber la crise sociale et politique actuelle, née des évènements de Kabylie.
Ainsi, la motion dénonce «avec force, les prises de position et autres initiatives de parties étrangères tendant à interférer dans les décisions souveraines de l’Algérie...». Par ailleurs, la même motion réaffirme plus loin «le soutien de l’OUA aux actions menées par le Président Bouteflika, aux plans interne et international, en faveur de la paix, de la sécurité et du développement...».
Plus concrètement, les parties étrangères visées par cette motion, ciblent notamment la France qui a pris une position assez ambigüe dans les évènements de Kabylie, alors que certains leaders de partis politiques sont allés jusqu’à demander la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les tenants et aboutissants de ces évènements.
Mais, il n’y a pas que ça... Les déclarations récentes, coïncidant en fait avec la tenue du sommet, de Abbas El-Fassi qui n’a pas ménagé l’Algérie après le refus du Conseil ministériel de l’OUA d’inscrire à l’ordre du jour du sommet l’adhésion du Maroc à l’Union africaine, tout en accusant Alger d’être à l’origine de la décision du Conseil de sécurité de l’ONU de refuser l’accord-cadre du S.G. Kofi Annan pour une large autonomie au Sahara Occidental.
La motion de soutien à l’Algérie votée par le sommet de l’OUA, apporte un peu plus de sérénité d’abord dans les relations algéro-africaines, ensuite confirme toute la confiance de l’Organisation en la capacité de l’Algérie à mettre fin, par la négociation, aux conflits qui minent le continent, et ensuite à plaider auprès des pays du G-7 pour un large soutien des milieux financiers internationaux, à l’initiative du développement de l’Afrique prise en charge conjointement par les Présidents Bouteflika, Obasanjo (Nigeria) et M’Beki (Afrique du Sud).
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