Auteur: Azrem
Date: 2001-07-11 22:30:12
Les Algériens n'ont pas pour habitude de faire des repas compliqués, comme savent si bien le faire les français. Chez nous, un bon couscous et un verre d'eau suffisent amplement à rassasier son homme. Pourtant depuis l'indépendance, les Algériens sont invités à un repas copieux et forcé. Le schéma de ce repas est le suivant: grignotage (cacahuettes et autres amuses-gueule), entrée, plats de résistance, et enfin le desert avant de terminer par un bon café.
Ben-Bella fut donc la cacahuète qui a servi à ouvrir le bal.
Boumédiene fut servi en entrée juste après avoir broyé la cacahuète. Et Chadli fut un vrai plat de résistance, que les algériens n'ont toujours pas fini de digérer. Zeroual fut un met quelque peu apprécié, quand à Boudiaf il fut renversé maladroitement par un des cuisiniers au moment de le servir à table. Les algériens n'ont pas eu le temps de le goûter.
Le dessert est arrivé, c'est un petit suisse (pour ne pas être passible de diffamation devant la justice Algérienne, je n'écrirai pas son nom, mais vous l'avez j'en suis sûr déjà deviné), d'habitude tout le monde ou presque aime les desserts, mais là, on a l'impression et je crois même que c'est plus qu'une impression, que le petit suisse est aigre. Peut-etre que la chaîne de froid n'a pas été respectée ou que tout simplement sa DLC est dépassée. Serons-nous obligés de le manger entièrement ou bien est ce qu'on va discrétement le balancer dans la poubelle?
Et le café bien chaud? restera-t-il assez de place dans nos estomac pour recevoir le café? Et dans ce cas, le café sera-t-il assez bon ou bien doit-on s'attendre à de la pisse de chat??
Azrem vous préconise de quitter la table pendant qu'il en est encore temps. Gard à l'indigestion. Docteur SVP!
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