Auteur: pour vous
Date: 2005-07-29 12:48:53
Bonjour,
Afin d’éviter toute confusion avec d’autres mondes, lorsque vous parlez d’Afrique, il est à mon sens indispensable de rappeler la partie du continent dont vous traitez : l’Afrique du Nord en l’occurrence.
C’est vrai, la parenté organique du monde berbère avec son voisinage immédiat latin ne fait aucun doute, lorsque nous la dissocions de son caractère politique et cultuel présent.
De tout temps et aussi loin que puisse ramener l’histoire des berbères la contribution de ce peuple à l’édification de la civilisation de la rive nord de la méditerranée est incontestable.
De la préhistoire, proto histoire, l’antiquité -jusqu’à la génétique- aucune rupture culturelle, ethnique ou territoriale comparable a celle que nous vivons depuis l’arrivée des arabes en Afrique du nord n’a prévalue (ne pas voir dans mon propos de malveillance anti-arabe. La composante arabe et musulmane dans cette partie du monde est désormais une réalité que l’on pourrait avoir tors de rejeter tant elle a nourri de ses spécificités les peuples berbères et autres qu’elle a conquis sur ces territoires)
Les exemples d’éléments d’identification nord Africaine dont vous parlez et que cette étude relate, n’est autre que ce nez devant la figure que les deux "camps" ont la coquetterie de refuser d’admettre, en dépit de l’évidence -ne serait-ce que géographique- eut égard au pénible récent passé qu’ils ont vécu dans leur histoire commune,renforcés par ce choc des cultes issus des guerres de croisade qui allaient forger les inconscients collectifs en faveur d’une rupture affective et déchirer définitivement la méditerranée en deux parties –artificiellement- distinctes.
Pour ne prendre que le cas du libyque dont vous parlez, certain se rappelleront de cet "incident" pour le moins équivoque de la disparition de cette épitaphe bilingue libyque grec extraite d’un édifice antique de la période de Massinissa qui devait servir aux spécialistes français à contribuer - à l’instar de la pierre de rosette d’Egypte- à déchiffrer enfin cette énigmatique langue et qui aurait disparue (tenez-vous bien !) : dans la rade du port de Toulon en 1871, dans l’incendie du vapeur qui la transportait. Elle y est encore parait-il et gît à une soixantaine de mètres de la surface de port. Vers 1995, un article de science et vie en avait parlé. Il était question de la remonter mais celle-ci, paraissait coulée trop profondément (70 mètres) pour être remise à la surface. Pourtant les 4500 mètres de profondeur de l’épave du Titanic, ont été un jeu d’enfant pour ramener du furieux atlantique nord, les pacotilles du navire martyre. Plus aucune nouvelle depuis !
L’équivalent de cette œuvre Libyque existe au British muséum, elle n’est pas exposée au public et aucun commentaire ni publication scientifique n’en font mention depuis un siècle et demi, en dépit des requêtes, alors même que l’on déplore couramment la méconnaissance cette proto langue et de son importance pour connaître les racines des langues vivantes européennes modernes. D’autres exemples de ce genre entour l’appropriation des mystères de cette langue.
Mais vous savez, aucun peuple développé ne désire s’identifier à un autre qui l’est moins et qu’on appris à ne pas aimer; la réponse ne doit pas être très loin de celà.
Amitié.
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