Auteur: yullal
Date: 2001-06-06 11:02:22
Je pense moi aussi qu'une decentralisation , reglerais
tous les problemes actuels.
voir articles ci-dessous parus dans el watan.
Le président du MCB-Rassemblement national (RN) a animé, hier, une conférence de presse à Tizi Ouzou où il a publiquement appelé à «l’autonomie de la Kabylie» qui n’est «ni une séparation, ni une indépendance, ni une sécession». Pour lui, «c’est une autre voie de gestion du quotidien imposé par le pouvoir avec des compétences de gestion aux élus locaux et non aux commis de l’Etat tels que le wali».
Ferhat Mehenni qui soutient que «nous sommes nombreux à partager le même projet», sans citer les partisans de l’autonomie, a déclaré : «Nous disons ce que la Kabylie ne pense pas seulement tout bas.» Pour cela, précise l’interlocuteur, «une marche pour l’autonomie sera organisée en octobre ou novembre prochains, suivie de l’organisation d’un référendum sur la question». Là aussi, le président du MCB-RN n’a pas été prolixe en détails sauf que «des contacts existent avec beaucoup de partenaires» sans préciser lesquels, insistant sur le fait que « la Kabylie va se mobiliser en faveur de cette revendication d’une façon nécessairement et obligatoirement pacifique». Ferhat Mehenni a qualifié les comités de villages et de aârchs de «sursaut citoyen et salvateur de la région. Nous ne pouvons qu’applaudir et soutenir ces initiatives.» Dans une déclaration du MCB-Rassemblement national, il est fait état de «l’aspiration profonde de la Kabylie à vivre en paix dans la nation, avec un statut de large autonomie (qui) s’est fait jour. Sa réalisation pacifique sera enfin le début d’une véritable décolonisation institutionnelle de l’ensemble du pays.» Parlant de l’autonomie, le MCB-RN précise que «ce statut spécial (...), conforme à la Constitution et consolidant l’unité nationale, permettra à la Kabylie de protéger ses enfants, son avenir et celui du pays». Ferhat Mehenni, qui s’est rapproché du FFS depuis quelque temps, épousant même ses thèses, avait été membre de la direction du RCD jusqu’en 1995. Il avait été à la tête de la grève du cartable en 1994 jusqu’à son éviction du MCB et du RCD. Après une traversée du désert de plus de cinq ans, il s’est remis à prendre position sur les événements qui ont marqué la région.
http://www.elwatan.com/journal/html/2001/06/06/sup_html.htm
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