Auteur: al djazaïri
Date: 2004-01-24 00:44:39
Le jeune indépendant, 24 janvier 2004
Révocation des «indus» élus de la région de Kabylie
Le FFS promet de réagir
par Khalida Anad
Le Front des forces socialistes (FFS), le parti d’Aït Ahmed, «rejette avec la plus extrême vigueur» la décision relative à la révocation des indus élus dans la région de Kabylie. Parti détenant la majorité dans cette région, le FFS «considère que cette décision porte les traces du gangstérisme électoral», selon, M. Maâmar Djoudi, secrétaire national du parti, joint hier par téléphone.
Pour lui, cette décision «contient les germes de la décomposition politique de l’Algérie» car elle constitue «un accord signé par un chef de gouvernement au nom d’un président qui se réélit pour un deuxième mandat au mépris des règles de fonctionnement d’un Etat qui se respecte».
Le FFS ne compte pas rester les bras croisés ; il prendra les mesures qu’il jugera nécessaires et qu’il rendra publiques dans les plus brefs délais. «Nous publierons les mesures que nous allons prendre dans les prochaines heures ou au plus tard les prochains jours», a affirmé M. Djoudi.
Notons que le FFS détient 26 communes dans la wilaya de Tizi Ouzou et compte une vingtaine d’élus dans l’Assemblée populaire de wilaya. La décision de révocation des «indus» élus a été prise à l’issue de la rencontre gouvernement – aârchs, jeudi soir.
Le chef du gouvernement, M. Ahmed Ouyahia, s’est engagé, au nom du président de la République, à prendre toutes les mesures nécessaires «en engageant toutes les démarches appropriées avec les parties concernées» pour satisfaire la sixième incidence figurant dans le protocole d’accord du 6 janvier dernier et de la mise en œuvre de la plate forme d’El-Kseur.
Cette exigence sera appliquée «dans la sérénité et dans un délai raisonnable», selon les termes de l’accord.
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