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Interview du Webmestre sur France3
 TEBBEG RIRI : Le nain bouthef a tout compris
Auteur: hacéne 
Date:   2001-05-01 12:19:44

par Abdelmalek Touati
TIZI OUZOU, Algérie (Reuters) - Le président algérien Abdelaziz
Bouteflika, qui s'exprimait pour la première fois publiquement sur les troubles en Kabylie, a annoncé lundi soir la création d'une commission d'enquête composée de représentants de la société civile.
"Ces événements ne sont pas arrivés par hasard, il y a des gens qui fomentent des divisions et le séparatisme, nous les connaissons et ils seront démasqués(...)", a-t-il déclaré lors d'une allocution radio-télévisée à la nation. Il a estimé par ailleurs qu'il faudrait aborder, ultérieurement, les questions identitaires dans le cadre d'une réforme constitutionnelle.
Reconnaissant que le processus démocratique n'était pas achevé en Algérie, il a déclaré que la Kabylie, comme le reste du pays, était en proie aux problèmes liés à la sécurité, au chômage, au logement, mais que les problèmes y avaient une dimension supplémentaire que l'on pouvait définir comme une crise d'identité.
Les émeutes se sont poursuivies lundi en Kabylie, où plus de 40 personnes auraient trouvé la mort la semaine dernière.
L'agitation semble avoir gagné Alger.
A Tizi Ouzou, principale agglomération, avec 600.000 habitants, de la région berbérophone située à l'est de la capitale, les commerces sont restés fermés et des émeutiers armés de pierres ont de nouveau affronté les forces de sécurité algériennes.
Deux personnes ont été blessées par des tirs, a-t-on appris de source médicale, mais un semblant de calme est revenu dans l'après-midi dans la ville, dont les rues sont jonchées de débris, de pneus brûlés et d'arbres abattus.
A Bejaia, plus à l'est, la tension s'est quelque peu apaisée et les boutiques ont rouvert, rapporte l'agence algérienne APS. Sur l'autoroute reliant Tizi Ouzou à Alger, à 90 km de là, la circulation, qui avait été un temps interrompue par des barricades érigées par des villageois, était de nouveau normale.
Depuis la mort en garde à vue d'un lycéen, la semaine dernière, on compte au moins 40 morts, selon des sources médicales, qui font état de tirs à bout portant ou dans le dos.
Le bilan officiel recense 32 morts et, parmi les forces de sécurité, des centaines de blessés. Le journal El Watan, généralement bien informé sur les questions de sécurité, parle pour sa part de 61 personnes tuées par balles entre vendredi et dimanche.
Sur le campus de l'Université centrale d'Alger, cernée par un cordon policier, des centaines d'étudiants ont manifesté lundi contre la répression de Kabylie aux cris de "Pouvoir assassin!".
Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Zerhouni, s'est au contraire félicité que les forces de sécurité aient "fait preuve de sang-froid" et souligné que "les armes à feu n'ont été utilisées qu'en dernier recours."

La gendarmerie dans le collimateur



Alors que le président Abdelaziz Bouteflika devait s'adresser à la nation lundi en soirée par une allocution radio-télévisée, Zerhouni a assuré que "le gouvernement s'engage à donner des réponses aux gens qui ont investi la rue".
Selon lui, les jeunes émeutiers, qui s'en sont pris à des casernes de la gendarmerie, à des bâtiments publics et à des véhicules, ont fait l"objet de manipulations qui ont amené la situation à s'embraser".
"Des terroristes auraient infiltré les manifestants", a-t-il dit, faisant apparemment allusion aux islamistes armés menant depuis neuf ans une guerre meurtrière contre le gouvernement et l'armée qui ont barré la routé à leur prise de pouvoir par les urnes en 1992.
La plupart des habitants de Kabylie estiment pourtant que la poussée de fièvre actuelle n'a rien à voir avec la lutte armée des islamistes, mais qu'elle est la conséquence de la brutalité, de la corruption et de l'incompétence prêtées à la gendarmerie locale.
"Ce qui a fait sortir les gens c'est le 'hogra', cette injustice, des gendarmes qui sèment la terreur à Tizi Ouzou", a expliqué un représentant de parents d'élèves à Zerhouni dimanche soir lors d'une réunion publique.
"Dans toutes les communes de Kabylie, il y a des problèmes avec les gendarmes et ça nous ne l'acceptons pas M. le ministre!"
L'agitation actuelle se greffe sur une vieux fond de revendication culturelle berbériste qui agite la Kabylie, notamment depuis le "printemps berbère" de 1980, mais habitants de la région estiment qu'elle va au-delà en englobant également des ressentiments de nature sociale comme l'insuffisance de logements et de travail.


En résumé nous Kabyles ne sommes que les patins des arabos islamistes ou à choisir notre pays est le stand de tir privilegié
d'une bande de voyou

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 TEBBEG RIRI : Le nain bouthef a tout compris  nouveau
hacéne 2001-05-01 12:19:44 
 Re: TEBBEG RIRI : Le nain bouthef a tout compris  nouveau
mike 2001-05-08 21:40:58 
 Re: TEBBEG RIRI : Le nain bouthef a tout compris  nouveau
mike 2001-05-08 21:44:31 

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