Auteur: guettala
Date: 2001-12-02 01:27:40
salut
ben je cherche tout sur les chouis les aures et la vrais histoires de la kahina j'ai trouver une mais qui va me dire que c'est vrais ce que et ecris ou bien faux merci avous
La Reine Kahina
Surnommée Al-Kنhina (la prophétesse), c'est une prêtresse juive, de son vrai nom Dihya, et reine des Aurès. Elle est une très grande personnalité de la culture berbère, tant son courage fut exemplaire. Nous ignorons la date de sa naissance. Elle règne d'abord sur plusieurs tribus berbères de l'Aurès dont celles des Djawara, sa tribu d'origine. La légende dit aussi qu'elle était d'une beauté éblouissante. Cependant, c'est à un âge avancé qu'elle est amenée à lutter contre les envahisseurs musulmans.
A cette époque, une guerre oppose les musulmans, dirigés par Hassan d'Ibn en Nu'man, les chrétiens byzantins, qui tentent de préserver leurs possessions dans cette régions, et les Berbères, habitants des lieux. Les tributs berbères sont d'abord divisées sur la conduite à tenir. La Reine Kahina parvient à les rassembler, par son pouvoir de conviction extraordinaire et sa grande intelligence pour lutter contre l'invasion musulmane. Le résultat ne se fait pas attendre, puisque en 697, sous son commandement, ils écrasent l'armée d'Ibn en Nu'man. Celui-ci doit livrer bataille près de l'Oued Nini, à 16 km d'Aïn al Bayda. Les troupes berbères font tant de victimes que les arabes appelèrent le lieu "Nahr Al Bala", ce qui se traduit par "la rivière des souffrances". Après cette victoires les berbères poursuivent les musulmans, et les refoulent jusqu'en Tripolitaine (l'actuel nord de la Libye).
Les musulmans décident alors de concentrer leur effort de guerre contre les chrétiens byzantins. En 695, les byzantins avaient repris Carthage aux musulmans. Il y restent seulement trois ans, avant d'en être définitivement chassés en 698. La même année, Ibn en Nu'man fonde Tunis. En fait, les byzantins, même s'ils défendirent longuement Carthage furent obligés de lâcher prise, préoccupés par des tensions au nord de leur empire. La montée en puissance des royaumes chrétiens européens constituaient en effet une menace pour eux.
Le royaume de Kahina reste alors le seul obstacle contre la progression des musulmans à l'Ouest. Hassan Ibn en Nu'man reprend alors l'offensive contre les Berbères. Conscient de la forte résistance qu'il va rencontrait, il entreprend un conquête systématique du pays. Possédant Carthage et la nouvelle ville de Tunis, il disposent enfin de solides bases arrières. Kahina se trouve alors forcée d'appliquer un politique désespérée de terres brûlées. Devant eux, les musulmans ne trouvent qu'un pays détruit. Une partie de la population n'apprécie pas cette politique et Ibn Al Nu'man en tire partie : il obtient des renforts du Calife Abd al-Malik en 702. Mais comment pouvait-il en être autrement ? Kahina n'avait pas le choix, face à la puissance de l'armée musulmane - elle comptait probablement plus de 50 000 combattants -.
Après deux ans de guerre, la bataille finale a lieu en 704, à Tabarqa. Kahina envoie auparavant ses deux fils rejoindre le camp musulman, afin de préserver les intérêts de sa famille. Ceci signifie que, loin de se renier, elle se place au contraire comme une chef de Guerre, qui privilégie son combat et se libère ainsi de toute attache familiale. Il est probable qu'elle savait que la défaite était certaine. Loin de plier, elle accepte pourtant le combat avec un courage qui force l'admiration.
La bataille de Tabarqa est finalement perdue par les berbères. Ce n'est pas une victoire facile pour les musulmans, puisque les berbères, bien qu'inférieurs en nombre, se défendent héroïquement. Finalement, la Reine Kahina est capturée et décapitée au lieu dit Bïr El Kنhina (Le puit de la Kahina). Sa tête est envoyée au Calife Malik.
Si la Reine Kahina est un grand personnage, c'est qu'elle est dans sa lutte désespérée, l'équivalent féminin de Jugurtha. Indomptable et fougueuse, elle est le symbole du refus de la soumission, de l'attachement à la liberté. Elle a donné lieu à une considérable littérature, et de nombreux récits légendaires. Par ailleurs, si on se réfère à la tradition Juive, elle rappelle la mythique Reine Débora qui réveille le peuple @!#$ et le rassemble contre la servitude (La Bible, Livre des Juges V, Cantique à Débora, l'un des plus beaux et des plus anciens Cantiques de l'Ancien Testament).
Pour être tout à fait objectif, certains auteurs contestent son appartenance à la @!#$ juive, puisqu'elle aurait pu tout à fait être de la @!#$ berbère ancienne, qui s'était maintenu partiellement dans les Aurès. Son appartenance au Judaïsme est généralement admise, mais faute de travaux historiques, nous laisserons ouvert ce débat.
Ses deux fils, qui avaient rejoint le camp musulman avant la bataille. Certains auteurs ont vu là une trahison de leur part. C'est à notre avis une erreur, puisqu'il est clairement établi qu'ils rejoignirent le camp adverse sur ordre de Kahina, et qu'ils ne participèrent pas à la bataille de Tabarqa. Ils ne ne convertirent à l'@!#$ et n'obtinrent un commandement militaires qu'ensuite, lorsque Hassan Ibn en N'uman se décida à conquérir le Maroc.
D'ailleurs Hassan Ibn en N'uman fit preuve d'un grand respect pour le peuple Berbère après sa victoire. Il ne fit pas de prisonniers et ne commit aucun pillage. Sa grande tolérance en fait d'ailleurs l'un des artisans de l'islamisation des berbères.
j'attend vos contradictions
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