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Interview du Webmestre sur France3
 uh a weltma amdinigh lahthour karhen ....
Auteur: tseriel 
Date:   2001-08-26 20:52:28

La journée d'étude qu'organisent aujourd'hui quatre associations féminines à l'hôtel El Aurassi
autour du thème «Violences contre les femmes», rendra-t-elle compte de toute l'horreur que vivent
les Algériennes kidnappées, violées, battues,...? Les chiffres qu'elles avanceront seront-ils réels ?
Assurément, non ! En Algérie, comme dans tous les pays musulmans, peu de femmes se confient.
En 1996, le nombre des victimes est évalué à 5000 dans tout le pays. Combien sont-elles celles qui
ont tu leurs angoisses? Médecins, psychiatres, psychologues se disent désarmés face à leur
mutisme. Les associations de femmes ne sont pas de cet avis. A travers la journée d'aujourd'hui,
elles tenteront d'expliquer à leurs invités pourquoi elles entendent briser le silence.
Elles diront pourquoi elles se battent pour faire reconnaître le viol comme crime de guerre en Algérie.
C'est Mme Doria Chérifati de l'ADPDF et membre du Collectif 95 Maghreb Egalité qui est chargée de
développer ce volet.
Dans le rapport 1998-99 de ce même collectif, la partie algérienne a consacré son intervention au
«Viol, comme arme de guerre». En effet, dans le contexte de violence par lequel passe l'Algérie, le
viol systématique est utilisé comme : «Stratégie de guerre, terreur politique, instrument de la lutte
armée, punition sexuelle, symbole de destruction des fondements sociaux et culturels d'une
communauté, acte de terreur et de découragement de la femme, acte ayant pour but de souiller la
propriété de l'ennemi, forme d'humiliation afin de ridiculiser la capacité protectrice du mari, du frère,
du père, soutien moral des troupes, expression de la victoire.» Dans la guerre qu'ont livrée les
groupes armés aux populations, les femmes furent les premières victimes de leurs
exactions.Malheureusement, aucune loi n'existe aujourd'hui pour prendre en charge ces femmes
sans statut. Même celui de victime du terrorisme leur a été refusé. Sans aucun état d'âme. Doria
Cherigati rappellera également l'autre cas de refus, l'avortement :
40 % des femmes violées ont eu des enfants sans pour autant connaître le géniteur (viols collectifs).
Ont-elles accepté cette grossesse ? De cela, le législateur n'en a cure et s'en tient aux préceptes
religieux. Les seules interruptions de grossesse qui sont pratiquées actuellement se «cachent»
derrière la loi 85-05 relative à la promotion et la protection de la santé. Selon le rapport du collectif,
l'action des ministères concernés se limite à des travaux d'étude et de réflexion qui «n'aboutissent
que très rarement sur le terrain». Le Haut conseil islamiquerappelle à qui veut l'entendre que seul le
président de la République est habilité à le saisir. En attendant que Bouteflika le fasse, beaucoup de
femmes se feront encore violer, des enfants sans filiation naîtront...des drames surviendront.

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 uh a weltma amdinigh lahthour karhen ....  nouveau
tseriel 2001-08-26 20:52:28 

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