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Interview du Webmestre sur France3
 Dénouement??
Auteur: sh 
Date:   2004-01-13 15:42:49

La crise entre les tribus kabyles et Alger est proche d'un dénouement
LE MONDE | 13.01.04 | 12h38
Les âarchs acceptent de poursuivre les discussions avec le gouvernement d'Ahmed Ouyahia. Seule la révocation des "élus indus" pose encore problème
Alger correspondance

Les négociations entre les tribus kabyles (les âarchs) et le gouvernement reprendront le 18 janvier, a indiqué, dimanche 11 janvier, la radio algérienne. Vendredi, la coordination des âarchs avait entériné un protocole d'accord signé par une délégation du mouvement et le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia.

La voie semble à présent ouverte pour un règlement de la crise qui secoue la région depuis plus de 32 mois. Dès sa prise de fonctions, en mai 2003, après le limogeage de son prédécesseur, Ali Benflis, M. Ouyahia, lui-même kabyle, avait fait de ce dossier une affaire prioritaire. Le 31 mai 2003, il avait lancé un appel au dialogue au mouvement des âarchs pour que soit résolue la fameuse question de la "plate-forme d'El-Kseur".

"Bible" du mouvement des âarchs, ce document contient quinze revendications qualifiées par leurs auteurs de "non négociables". En réalité, une partie d'entre elles ont déjà été satisfaites, comme l'officialisation de la langue berbère et le retrait de Kabylie des brigades de gendarmerie. L'appel de M. Ouyahia, suivi de gestes comme la libération de leaders emprisonnés, a finalement été entendu en Kabylie.

GESTES D'APAISEMENT

Il aura fallu de longs mois de discussions, ainsi qu'une scission du mouvement entre "dialoguistes" et "antidialoguistes", pour aboutir à ce résultat. Dans un premier temps, il s'est agi de désigner une délégation de négociateurs et de sélectionner six revendications, parmi les quinze de la plate-forme d'El-Kseur, comme préalable à l'ouverture d'un dialogue.

Le 6 janvier, une autre étape a été franchie. Au terme d'une discussion marathon de 50 heures, le gouvernement s'est engagé à satisfaire cinq des six revendications retenues, notamment la levée des poursuites judiciaires à l'encontre des émeutiers du "printemps noir" et la libération de ceux qui avaient été placés en détention.

La sixième revendication, elle, a été repoussée à plus tard. Le gouvernement ne souhaitait pas avoir à régler une question aussi épineuse à moins de trois mois de l'élection présidentielle. Il s'agit de la "révocation des élus indus", autrement dit du renvoi des élus locaux arrivés au pouvoir lors des élections contestées d'octobre 2002.

Ahmed Ouyahia, dont le parti, le Rassemblement national démocratique (RND), soutient officiellement la candidature d'Abdelaziz Bouteflika pour un éventuel second mandat, ne pouvait accéder à cette requête sans risque. Un nouveau conflit avec le Front des forces socialistes (FFS), qui détient une partie des mairies de Kabylie, menaçait de s'ouvrir.

Les âarchs ont finalement accepté d'inclure ce sixième point dans la négociation qui aura lieu après le scrutin présidentiel. Cette réussite d'Ahmed Ouyahia arrive à point nommé pour le président Bouteflika, dont le premier mandat aura été marqué, presque d'un bout à l'autre, par la crise kabyle.

Pour le mouvement des âarchs, en revanche, le tournant n'a pas été facile à prendre. Les partisans du dialogue l'ont finalement emporté, aidés en cela par le sentiment de lassitude de la population. Après deux ans et demi de conflit, les Kabyles sont épuisés par la désorganisation des services publics et le ralentissement de l'activité économique.


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Mise en place d'un front "anti-Bouteflika"


Onze personnalités algériennes, parmi lesquelles le chef du parti Wafa (non agréé), Ahmed Taleb Ibrahimi, le secrétaire général du FLN, Ali Benflis, le général à la retraite Rachid Benyellès et le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, ont publié un communiqué commun, lundi 12 janvier, réclamant le départ du gouvernement d'Ahmed Ouyahia dans l'optique de la présidentielle du printemps prochain. Ils dénoncent le climat actuel marqué notamment, disent-ils, par l'instrumentalisation de la justice, la mise au pas de l'administration et la confiscation des médias audiovisuels par le chef de l'Etat.

Le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, est également secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), qui a déjà annoncé son soutien à la candidature du président Bouteflika. Ce dernier n'a toutefois toujours pas confirmé son intention de briguer un second mandat. – (Corresp.)


• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 14.01.04

 Sujet Auteur  Date
 Dénouement??  nouveau
sh 2004-01-13 15:42:49 
 Re: Dénouement??  nouveau
yahya 2004-01-13 22:16:17 
 Re: Dénouement??  nouveau
Michel Mohand 2004-01-13 23:37:24 

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