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Interview du Webmestre sur France3
 présidence-partis
Auteur: oubekkou 
Date:   2002-03-06 14:54:24

C'est sans surprise que le Président de la République a exprimé aux responsables de partis politiques, qu'il rencontrait à sa demande, le 20/02/2002, son souhait d’appeler à des élections législatives. La crise qui ensanglante, endeuille et appauvrit la Nation, ne semble pas concerner le régime. Cinq jours plus tard, il convoquait le corps électoral pour le 31 mai 2002.

Bien évidemment et n'eut été le climat pré-insurrectionnel qui prévaut dans le pays, l'émeute et la fronde tendant à être les seules réponses au mépris et à l’arbitraire des institutions de l'Etat, nous aurions été les premiers à comptabiliser le respect des échéances constitutionnelles au profit de la construction démocratique ; le vote étant, jusqu’à preuve du contraire, la meilleure réponse à la demande citoyenne.

Mais, s’agissait-il de cela quand, depuis dix mois, le pouvoir n'a fait qu'user de la manœuvre et de la répression pour faire perdurer la crise née des événements de Kabylie, au péril de la Nation entière, pour aller aujourd'hui à des élections dans les pires conditions?

La question est posée brutalement, d'autant que selon des sources crédibles, des accords sur la répartition des quotas sont déjà passés.

Est-on, aujourd’hui, tenu de subir des pratiques que l’urgence du combat anti-intégriste ont, à tort ou à raison, imposées aux démocrates ?

Le tournant du 11 septembre aidant, la disqualification à l'échelle mondiale du péril intégriste et l’isolement du terrorisme en Algérie même, libèrent le front social en remettant sur le terrain les luttes ouvrières et le combat politique qui trouve enfin ses repères et objectifs dans le face à face qui oppose le régime aux forces démocratiques. Les mouvements de protestation initiés par les principaux syndicats autonomes et, sous la pression de travailleurs d’une UGTA débordée, sont à mettre à l'actif d’une décantation qui restitue les enjeux et les priorités.

L'équation est donc simple: d'un côté un régime miné par l'immobilisme et de l'autre un mouvement citoyen et un front social imprégnés de culture démocratique qui aspirent à hâter l'accès au progrès et à la modernité par la rupture.

Lors de l’entretien qu’il a eu avec le Président de la République le 20/02/2002 et au sujet des élections à venir, le Président du RCD a réitéré à cette occasion que : « toute élection appelle un climat politique serein, des conditions sécuritaires garantissant l’activité des compétiteurs, un comportement impartial de l’Administration et le contrôle de tous les services de sécurité afin d’en prévenir les abus et manœuvres.

De plus, le dispositif juridique tel qu’il existe aujourd’hui ne peut permettre d’éviter les fraudes massives et outrancières qui ont, jusque-là, faussé l’expression de la citoyenneté et altéré l’image de l'Etat. »

En somme, présentement, tout concoure à un remake des fraudes précédentes et à la reconduction au sommet d’un statu-quo dévastateur. Et c’est très exactement ce qu’il faut éviter au pays.

Pour tous les démocrates la situation n’est pas simple. Les conditions objectives sont pourtant mûres pour aider à rassembler les forces vives et imposer un changement salutaire. Sont-ils, cependant, en mesure de se construire en dehors et contre le régime dont beaucoup déplorent les inconséquences et les abus sans oser contester, par exemple, sa substance originelle telle l’omnipotence des services spéciaux ?

Allant plus loin dans son analyse le président du RCD dira au chef de l’Etat que : « Les fraudes massives, les espoirs déçus, la tension sociale et la crise de Kabylie vont disqualifier toute élection dans les conditions actuelles. Concrètement cela se traduira par une désaffection importante qui risque de faire du vote @!#$, aujourd’hui largement minoritaire, un arbitre dans la vie nationale. Faudra-t-il alors arrêter, une deuxième fois, un processus électoral ou bourrer les urnes pour falsifier les résultats ? On peut ambitionner d’autres choix pour le pays. »

L’objectif fondamental est clair. Il n’y a pas d’évolution possible à partir de l’ordre politique actuel : il s’agit de rassembler au delà du cadre partisan pour éviter au pays les conséquences d’une fin de règne chaotique et instaurer la démocratie, aspiration de l’écrasante majorité.

Le RCD est convaincu que seule une rupture totale avec le régime est à même de mettre fin au déclin de la Nation. C’est le sens de la proposition du Pacte pour la Refondation Nationale.

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 présidence-partis  nouveau
oubekkou 2002-03-06 14:54:24 

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