Auteur: Numidia
Date: 2001-12-02 02:08:44
azul, salut
Je vous apprends, avec consternation, la disparition du docteur Hachimi Naït-Djoudi à Paris. On se souvient que son nom avait été cité, aux
côtés de beaucoup d'autres, au pires moments du printemps noir dernier quand l'idée de l'autonomie avait été mise en avant par Ferhat
Imazighen Imoula. Impossible d'aller lui rendre visite à l'hôpital, il ne voulait pas être vu diminué. Il voulait rester digne. C'est une perte pour la
Kabylie. Et l'Algérie.
Mauvaise nouvelle : le décès du docteur Hachimi Naït-Djoudi, Les messages de condoléances peuvent être envoyés au numéro de fax suivant,
auprès de la ligue des droits de l'homme (siège de Tizi-Ouzou) qui transmettra à la famille du défunt : 213 26 21 63 05 ------------------ Quelques
éléments biographiques concernant le Docteur Hachimi Naït-Djoudi, décédé le jeudi 29 novembre 2001 à l'hôpital Salpétrière de Paris, au service
de chirurgie cardio-vasculaire. - Né le 7 octobre 1946 à Djemaa-Saharidj, Kabylie, Algérie. Marié, père de famille. - Formation : Chirurgien. A
exercé en Algérie et en France(Hôpital Ambroise Paré de Paris). - Militant de longue date de la démocratie et des droits de l'homme. - Adhère au
FFS clandestin en 1974. - Se trouve en France en 1980 et prend une part active au mouvement de soutien à la revendication identitaire berbère. -
1983 : Rentre en Algérie et participe à la création de la première Ligue algérienne de défense des droits de l'homme dont il devient le Secrétaire
général adjoint. - Arrêté en 1985 et traduit devant la Cour de Sûreté de l'Etat de Médéa. - Devient le numéro 2 du FFS après l'assassinat de
Maître Ali Mécili à Paris (7 avril 1987). - Prépare activement, en Algérie, la rentrée de Hocine Aît-Ahmed (décembre 1989). - Après la légalisation
du FFS, il en devient le secrétaire général (numéro 2 du parti) jusqu'au premier congrès (1991). - 1992 : Il est nommé au poste de Ministre des
transports et des télécommunications, sous la présidence de Mohamed Boudiaf. Il quitte le gouvernement après l'assassinat de Boudiaf (juin
1992). --------
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