Auteur: sh
Date: 2001-08-09 13:54:36
Par Mohamed Zaâf, Le jeune Indépendant, 2 juillet 2001
Plusieurs dirigeants du Front islamique du salut (FIS dissous) se sont dit prêts à aider à la satisfaction des revendications exprimées par la contestation populaire, y compris à l’enrichissement et à l’émancipation de tamazight, dans la mesure où l’on évite le recours à la violence qui, selon eux, ne fait que le jeu du système et que tamazight ne soit pas dirigée contre la langue arabe.
«Nous sommes prêts à participer avec nos frères kabyles à la réalisation des revendications nationales, sociales, économiques, politiques et morales dont ils ont pris l’initiative», affirme un communiqué signé notamment par Ali Djeddi, Abdelkader Omar et Kamel Guemmazi rendu public hier. Les chouyoukh ont fait état de leur disponibilité entière «dans la mesure où sont évités l’effusion de sang, la destruction et le pillage des biens qui sont venus s’imbriquer à leur initiative». Car la violence, estiment-ils, ne ferait que «servir le système et son objectif visant à fermer les portes du changement à la face des masses populaires». «Nous sommes également prêts à porter avec eux leurs revendications et à hisser la langue amazigh aux rangs nationaux les plus élevés, dans la mesure où ils éloignent de la route ceux qui ne brandissent ce slogan que pour frapper l’islam et la langue arabe et maintenir la dépendance du pays vis-à-vis de la France, de sa langue, de sa civilisation, de sa culture et de sa religion».
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