Auteur: Azrem
Date: 2001-07-06 22:15:55
Dans les montagnes de Kabylie et peut-etre d'ailleurs aussi, les chasseurs n'oublient jamais de manger le produit de leur chasse. Et quand ce n'est pas une perdrix, quand ce n'est pas un faisan, quand ce n'est qu'un marcassin, ou sa mère la laie ou son père le sanglier le chasseur n'est pas moins fier de sa prise. C'est avec délice qu'ils le rotisse lui et ses amis. L'odeur emportée loin, très loin par le vent, va caresser les narines des villageois qui salivent à l'idée de mastiquer cette tendre chair cuite au feu de bois et assaisonnée aux herbes sauvages de nos montagnes.
Après avoir bien mangé, rempli leur estomac si gourmand, ils n'oublient jamais de remercier le tout puissant ( sauf certains et dans ce cas ce n'est pas un oubli), après le rituel rot sonore, d'un talentueux: "hamdoullah", que tous les animaux aux alentour ont oui de leur ouie fine.
Azrem ne peut les ouir, mais il ressent les vibrations de leurs rots retentissants dans les ravins de nos chères et splendides montagnes.
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