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Le Blog
Interview du Webmestre sur France3
 Colloque sur St-Augustin
Auteur: Webmestre 
Date:   2001-04-07 14:05:09

Paru dans El-Watan du 07/04/2001
Sur les traces de saint Augustin

Des participants au colloque international sur saint Augustin suivent depuis deux jours les traces du philosophe, mais à rebrousse-chemin.

C’est à Annaba (anciennement Hippone), ville dans laquelle saint Augustin fut évêque (de son retour de Rome jusqu’à sa mort), que le périple a commencé. Dans la matinée du jeudi, le cycle des conférences est clôturé par les interventions de Mme Blanchard-Lemée sur la perception de l’art et de la richesse chez le philosophe antique et celle de Mme Nacéra Bensedik, universitaire, portant sur «Thagaste (actuellement Souk Ahras), patrie de saint Augustin». Il s’en est suivi une visite aux vestiges romains et chrétiens d’Hippone, puis à la basilique de saint Augustin où une messe a été exceptionnellement célébrée un jeudi. Manière de permettre aux nombreux adeptes de la philosophie augustinienne d’imaginer l’ecclésiastique dans sa dimension cultuelle. D’autant que le sermon de l’évêque de Constantine, Monseigneur Pie Roir, parlait de l’universalité de Augustin et sa tendance à privilégier le dialogue, y compris dans les pires moments vécus par l’Eglise catholique d’Afrique (comprendre schisme provoqué par les donatistes).Il était quasiment inconcevable de ne pas inscrire, au programme, Madaure (aujourd’hui M’daourouche, localité distante de 46 km de Souk Ahras). Non seulement parce que Augustin y a fait ses études secondaires, mais aussi pour la simple raison que cette province romaine, créée en l’an 75 après Jésus Christ, a enfanté Apulée, le premier romancier dans l’histoire de la littérature, connu dans le monde entier, mais pas dans son pays d’origine. La population de M’daourouche a oublié sa colère quant à la non-tenue du colloque dans sa ville, pour accueillir la délégation en grande fanfare (chants et danses traditionnels, tirs de baroud…). Une ambiance, quelque peu surréaliste, dans un décor magique : des vestiges antiques qui s’étendent à perte de vue. De l’avis des archéologues, présents hier sur les lieux (notamment Sabah Ferdi et Nacéra Bensedik), le site historique de Madaure est bien protégé contre les vicissitudes du temps. Il n’en demeure pas moins qu’il n’a pas bénéficié de grands soins de la part des hommes (comprendre autorités locales et nationales). Une grande partie du site, qui s’étend théoriquement sur 109 ha, reste ensevelie. Les fouilles abandonnées par les archéologues français au début des années 50 (soit juste avant la déclaration de la guerre de Libération nationale) n’ont jamais été reprises. La direction de la culture de la wilaya de Souk Ahras dont dépend administrativement M’daourouche, a achevé des études sur la réhabilitation et la mise en valeur de quatre sites (outre M’daourouche, Khamissa, Tifech et Taoura). Elle attend l’inscription du projet qui exigerait une enveloppe globale de 80 millions de dinars. A Souk Ahras-ville, l’olivier, sous lequel aimait méditer saint Augustin, a servi de lieu de pèlerinage particulièrment apprécié.

Par S. Hammadi

 Sujet Auteur  Date
 Colloque sur St-Augustin  nouveau
Webmestre 2001-04-07 14:05:09 
 Re: Colloque sur St-Augustin  nouveau
I.REBIHA 2001-12-10 13:59:56 
 Re: Colloque sur St-Augustin  nouveau
belgacem 2002-05-24 03:59:22 
 Re: Colloque sur St-Augustin  nouveau
cherif lachichi 2001-12-13 04:16:09 

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