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Le Blog
Interview du Webmestre sur France3
 les berberes et l'arab
Auteur: lahcene 
Date:   2011-05-09 14:14:49

Un grand salut qui sort d'un grand coeur pour les fréres et les soeur .On a beaucoup lu des sujets qui parlent des berbers ,et qui disent qu'ils sont d'origine arabe ,j'ai quelques mots a ceux gens qui écrivent ces sujet les voila :
vous vous trompez monsieur .sinn vous devez la montrer .il y a une difference entre les deux langue ;aussi il n'y a aucun lien entre la culture berbere et arabe just vous supposez ici on veut une vérité pas une supposition .Et si vous dites qu'vous trouvez des mots d'arabe dits par les berberes c'est a cause de l'arabisation.Les berberes ont perdu beaucoup des mots a cause de cela .Et c'est monsieurs Othman Saadi de l'Algérie, Mohamed Mokhtar el-Arbaoui de la Tunisie,et Ali Khachim Fahmi de la Lybie ne sont pas trés connus.Aussi il ne faut pas dire ce que disent les autres mais ce que vous avez trouvé il ne faut pas raconter des "bla bla" des autres.Et c'est gens la ce sont les défenseurs de la langue arab c'est noramale ils vont dire plus que cela mais le bon @!#$ la protége dans son"kitabihi el Ɛaziz".Il faut que vous sachiez qu'il était interdit de parler "tamaziƔet" dans la plupart des ville au grand magreb ,et vous croyez si ces gens la savent que les berberes sont d'origine arabe vont faire cela .A vous de penser et de reviser ce que vous avez écrit. Une conseille lorsque vous allez dire quelques chose la prochaine fois apportez vos arguments ,sinon vous allez construir une vérité qui est complètement faible et Merçi.

 Re: les berberes et l'arab
Auteur: aitali 
Date:   2011-05-21 20:16:54

Cest un debat sterile.Apres un brassage humain multiseculaire et situe sur une zone de passage de toutes les emigrations,l'absence d'ecrits emanant directement de ces populations,l'honnetete intellectuelle commande a tout un chacun de la retenue,d'eviter des elucubrations hasardeueses,steriles.Sur ce plan,personne ne peut pretendre detenirla VERITE ABSOLUE.A quoi bon un debat qui cristallise les divisions au lieu d'unir pour construire ensemble un VIVRE ENSEMBLE serein et radieux!Les vicissitudes de l'HISTOIRE ont fait que dans les differentes regions du pays,les populations usent de parlers particuliers influences depuis la nuit des temps par des idiomes grecs pheniciens,romains,vandales arabes,turcs et francais.La connaissance du passe de nos contrees est apprehendee a travers les nombreux prismes des autres et chacun nous decrit selon sa propre culture et ses interets immediats.Reprendre ces ecrits commme anecdotes mais pas comme VERITE HISTORIQUE.N'ayant pas d'autres patries de rechange, oeuvrant ENSEMBLE pour contruitre un pays hamonieux, de paix et de prosperite pour TOUS sans exclusion ni discrimination!AU TRAVAIL CONSTRUCTIF!

 Re: les berberes et l'arab
Auteur: Nat Mzab 
Date:   2012-02-21 18:16:00

Azul

L’histoire entant qu’instrument de vérité et de liberté, est aussi la dimension temps écoulé dans son irréductible irréversibilité. L’histoire en tant que science, c’est ce qui importe, ce qui, sans supercherie aucune, satisfait un besoin ou un désir, ce qui donc retient l'attention, car cela apporte des connaissances pour une meilleure action contre la falsification, contre l’oubli volontaire ou involontaire, sachant que toute personne qui oublie l’histoire est un être vidé de toute âme et de toute mémoire. Et une société sans mémoire est une société condamnée d’ores et déjà à la dislocation et à l’effritement, donc son passé devient inconnu, son présent livré aux vicissitudes, son avenir est sans perspectives.
L’histoire est une science, une conscience et une connaissance. Et prendre connaissance du passé de Tamazgha suppose ipso facto toute une objectivité et ce, loin de toute notion faussée ou erronée, partielle ou partiale, imaginaire ou aléatoire, subjective ou occultée qui laissent une grande place favorable aux égarements identitaire et social.
Le souvenir et le passé des générations renvoient à une mémoire qui soude et réunit la société humaine. Et l’une des tâches de l'historien est de construire la connaissance du passé humain et social. L’histoire qui détermine et structure activement la personnalité sans laquelle la liberté serait impossible et/ou illusoire, est la connaissance du passé qui fait que nous sommes ce que nous sommes. L'histoire est sensée être au service de la vie humaine car elle permet de voir et revoir, de connaître et de se comprendre, de tirer des leçons et de se choisir en toute conscience et en toute liberté. L'histoire propose grâce à ses racines tout un devenir. Si les générations précédentes ont bien eu des droits, c'est aux Hommes présents à les respecter, à en garder une sorte de mémoire valorisante et objective.
La conscience irréfléchie et la pensée utopique permettent l’égarement fatal et mortel. La conscience humaine et non pas l’esprit idéologique est celle du bien et du mal ; elle est aussi la conscience de ce qui est vrai de ce qui faux, ce qui a existé de ce qui n’est qu’un mirage passager.
Au plan linguistique, la langue amazighe, qui est un indice capital de l’existence des Amazighes, est l’une des langues les plus anciennes de l’humanité. Elle couvrait déjà son autonomie dès les toutes premières formations des sociétés humaines pré-historiques. Par ailleurs, les spécialistes anthropologues et archéologues partagent largement l’idée que l’Afrique représente bel et bien le berceau de l’humanité et l’ancien continent où avaient apparu les premiers hommes.
Je me fais un devoir de rappeler au lecteur que la langue des Amazighes est d’une existence beaucoup plus ancienne que le proto-indo-européen apparu il y a seulement 6000 ans. Selon le classement le plus admis par les spécialistes, la langue amazighe appartient à la famille de langues dite Afro-asiatique (on préfère cette appellation à celle dite sémito-chamitique ou chamito-sémitique dont la terminologie fait allusion à une construction généalogique proche orientale mise à néant par les dernières recherches). On doit notamment préciser que le foyer géographique d’apparition de cette famille linguistique Afro-asiatique est un point de départ primitif situé en Afrique. C’est pourquoi l’on relève qu’une des langues les plus proche de l’Amazighe est l’ancien égyptien de laquelle dérive le Copte qui est à la base de la première appellation de l’Egypte, transformé par les Arabes en nom de Misr.
L’un des événements les plus importants de l’Égypte pharaonique s’attache au nom du roi amazighe Chachnaq 1er. Suite à une ancienne et traditionnelle incorporation des Amazighes dans l’armée égyptienne royale, l’Agellid Chachnaq 1er après avoir vaincu de manière éclatante les armées du Pharaon, fonda la première dynastie amazighe d’Egypte. A ce propos, l’an zéro du calendrier amazighe se réfère à cette date historique de 950 avant J.-C. où Cacnaq/Cucanq/Cucunq/Cicungh (quelle est l’authentique transcription ? peut-on recomposer la forme cicu-nnegh ?) fut monté sur le trône et fonda la 22ème dynastie de l’Egypte antique. Les Egyptiens d’aujourd’hui oublient que ces rois amazighes régnèrent sur tout le Delta et conservèrent ce trône dynastique durant plus de deux siècles, ce qui leur avait permis de jouer un grand rôle dans l’histoire égyptienne. Il y a lieu d’évoquer ici que ce souverain parvint jusqu’à envahir la Palestine, qui était une contrée égyptienne, à écraser les troupes du roi de Judée Roboam, fils et successeur de Salomon, à enlever les trésors du temple de Salomon dans la ville de Jérusalem et ceux de la maison de @!#$, et en particulier les boucliers d'or que Salomon avait fait faire (la Bible évoque ce Roi/Agellid amazighe sous le nom de Sesac/scheschok). Pour marcher contre la Palestine, l’Agellid cacnaq avait mobilisé une grande armée composée d’un grand nombre de chariots de guerre, et avait ramené avec lui des libyens, des troglodytes (Ifrigen, pluriel de Afrig) et des éthiopiens. Un nombre de fresques du mur nord du temple d'Ammon, à Karnak, célèbrent cette éclatante victoire du souverain amazighe qui compte au nombre des pages les plus prestigieuses de l'histoire de l'Egypte. Le même nom d’Agellid, évoqué sous formes de Goliat et Djalout (selon les sources arabes), n’était en réalité que le titre porté par les Rois amazighes. Là des généalogistes avaient commis à tort une erreur monumentale en faisant descendre Goliat/Djalout de Pharès, ancêtre des Persans, et d’autres l’avaient fait émigrer de la Syrie. Des sources ont affirmé que ce même Goliat (Agellid) fut tué par David. Même le père de l’église romaine, Saint Augustin rapporte que les autochtones numidiens (Nmidden) croyaient être les descendants des Cananéens (Chanani), chassés par le roi hébreu Josue qui avait vécu en Palestine aux environs du 13ème siècle avant J.-C. On marque une toute petite pause sur cette circonstance pour confirmer que ceux qui voyaient en Agellid comme faisant partie des Philistins auraient été induits en erreur. Même si l’histoire rapporte que ledit roi avait fait déporter une partie de la population de la Palestine, il y a lieu ici de dire que c’est une vérité historique, mais qui se manifeste dans le sens inverse. C’est formidablement ce qui serait passé environ 1100 ans après avec les Fatimides qui sont des Amazighes principalement de la tribu Kutama qui avaient fondé leur pouvoir en Egypte pour aussi aller jusqu’à la Palestine.
L’occupation par les Amazighes de tout le sous-continent africain (quelques 5 millions de kilomètres carrés, soit 16,45% de la superficie du Continent africain ou presque 50% de celle de l’Europe), y compris une partie de l’Égypte pharaonique, depuis la nuit des temps, aidait aussi à la création de villes qui allaient former les noyaux à partir desquels se constitua la civilisation et les dynasties pharaoniques (d’essence non arabe). Les études égyptologiques présentent de nos jours une valeur universelle du fait qu'elle aboutit à jeter la lumière sur le développement d’une civilisation raffinée dans la région géographiquement avantagée de la grande vallée du Nil ayant pris racine sur le continent africain. Grâce aux avancées perçantes des sciences, on sera par ailleurs fort plausiblement conduit à affirmer que l'Afrique fut non seulement le centre de l'apparition de l'homme, mais aussi son centre d'évolution et de dispersion vers les deux autres continents terrestres : l'Asie et l'Europe. Là, la théorie la plus appuyée sur l’origine de l’homme permet dans l’état actuel des recherches, de conclure sur l’origine géographique africaine de la lignée humaine. L’apparition de l’espèce Homo remonte à environ 2,90 Ma avant J.-C. Au regard de la marche de l’humanité, le continent africain peut être considéré non seulement comme l’utérus terrestre ayant donné naissance au premier homme, mais aussi comme le premier et le plus grand théâtre sur lequel se jouait le drame de l'évolution humaine. En bref, l’histoire de l’humanité a traversé les quelques 5000 ans, ce qui est infinitésimal par rapport à l’énorme dimension temps de la préhistoire. Si l’on rapporte les 2,90 Ma de l’Humanité à l’âge d’un homme de 100 ans, alors l’histoire de l’humanité ne représente qu’à peine 63 jours de cet homme de 100 ans.
Il est constructif, encore plus un droit absolu que notre histoire, avec ses hauts et se bas, soit transmise à la progéniture. L’un des grands dangers qui guette les têtes, c’est le vide créé et la supercherie entretenue. Mais « On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. » C’est pour cela que l’on ne peut jamais occulter l’Histoire la plus profonde et la plus réelle qu’elle soit de la Terre des Imazighen.
Tout le peuple pourra tôt ou tard distinguer la vérité de la supercherie qui ne puisse se ranger que dans le rebut des fossoyeurs de l’humanité.

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