LE MINARET ENSANGLANTE
Par Dey BENDIFALLAH..
Traduit en arabe et publié sous forme de feuilleton par El-Ahdath El-Ousbouiya (hebdo marocain) en Déc 99/Jan 2000
Paru en septembre 2003 aux éditions


RESUME

Abdelkader, Mahfoud et Saïd, trois anciens compagnons d'université renouent contact douze ans après dans la tourmente algérienne.

Leurs différences, exacerbées par le climat politique, les entraînent dans des voies opposées. Ils n'en sortiront pas indemnes.


RESUME

Abdelkader, mû par une rancune toute personnelle veut rejoindre le maquis intégriste.

Pour y accéder, il doit exécuter un apostat ou un mécréant. Saïd, sa victime désignée demeure introuvable. Il s'est enfui en France où il vit à distance le drame algérien.

Seïf-Eddine, un ancien d'Afghanistan responsable du réseau terroriste FIDA, désigne à Abdelkader une autre victime. Ce dernier, aidé par Abdelhak, le fils aîné de Mahfoud et par deux maquisards tendent une embuscade à leur cible et l'égorgent.

Ce drame laissera entrevoir au lecteur toute l'horreur et le déchirement qu'engendrera cet acte initiatique.

La situation algérienne, le débat politique, les motivations des différentes forces en présence, leurs méthodes et l'inhibition de tout un peuple fataliste constituent la toile de fond de cette descente aux enfers.


RESUME

Dans le bruit de bottes et le fracas des armes qui sont le lot de l'Algérie tourmentée de 1994, trois destins se croisent, se heurtent et se déchirent.

Foi aveugle, affairisme opportuniste ou encore idéalisme béat? Leur credo commun reste néanmoins le jusqu'auboutisme. A chacun sa loi, et chaque loi est la plus juste.

L'incompréhension s'installe, le dialogue est rompu, les valeurs séculaires s'estompent et l'intransigeance enfin, entraîne l'irréparable crime de sang.

Le minaret a-t-il été souillé? Ou alors est-ce devenu l'arme du crime, l'arme fatale?

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